A onze milles nautiques de Saint Martin, l’île porte le nom du frère de Christophe Colomb, ou « l’île des vedettes » comme dit ma grand-mère. Le côté bling bling ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, Saint Barthélémy c’est mieux que ce que j’imaginais, c’est surtout une île sauvage et très nature. Pour y habiter, il se dit que c’est cher, mais pour s’y promener un jour ou deux, ça vaut le coup.
J’ai eu la chance d’aller deux fois à Saint Barthélémy, la première fois avec les américains, et la deuxième avec la famille, et à chaque fois à peine plus d’une journée.
Gustavia, la capitale, est très sympathique. C’est une petite ville familiale, simple, et agréable. Deux bars, non loin de la capitainerie sont le QG de tous les marins, l’ambiance y est très cool, plus que dans les restos huppés le long de la marina.
On peut accéder au fort Oscar, après 15 minutes de montée et avoir une vue d’ensemble sur la ville, bien organisée autour de la baie.
Sur cette île, il n’y a pas de transport en commun, il faut forcément avoir une voiture ou un scoot. Six voitures-stop en tout nous ont permis de sillonner l’île très facilement, et aller du nord au sud dans la journée. Cela nous a permis d’avoir une bonne idée de l’île et de ses paysages surprenants et magnifiques.
Une des plages à voir à Saint Barth est la plage des salines, au sud-est. Elle est très venteuse, mais vraiment sauvage.
Depuis la plage de Grand Fond, juste à coté de la plage des salines, on s’est fait une première petite rando, sous un soleil écrasant pour rejoindre des piscines naturelles. Quelques minutes de marche en plus et on aperçoit la plage de la Grande Saline au loin.
Depuis l’anse des flamands, au nord-ouest, accueillies par un groupe de tortues, une deuxième petite rando, nous a permis de rejoindre l’anse des Colombiers.
L’avantage de faire du stop, en plus de voyager écolo et gratos, c’est que les échanges avec les chauffeurs sont toujours enrichissants et nous font découvrir l’île autrement, avec un point de vue local.
En passant devant la piste d’atterrissage de l’île, une française de métropole qui s’est installée ici me dit, avec un grand sourire : « Ne dites à personne que c’est bien ici », pour garder cette île nature et sauvage. Comme je la comprends… alors chut c’est un secret !
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