C’est un pays indépendant du Commonwealth composé de deux îles principales du même nom.
Antigua et Barbuda c’est surtout la beauté des plages et découvrir ces îles en bateau rajoute un certain charme.
Quand je pense à ce que pourrait être mon paradis, je m’imagine de suite des montagnes et une forêt luxuriante, pourtant ces plages sont le parfait exemple de ce qu’on pourrait qualifier de « paradisiaque ». De l’eau chaude et tellement claire qu’on voit le sable blanc à travers, des cocotiers, du soleil, quasiment personne …. ce n’est pas le but de ce voyage mais oui, je savoure pleinement ces paysages et cette détente. Le temps est suspendu.
Chaque coucher de soleil me laisse la bouche bée, les étoiles scintillent, aucune pollution lumineuse, je suis comme seule au monde sur le bateau en pleine contemplation devant l’univers.
ANTIGUA
Découverte comme beaucoup d’autres par Christophe Colomb en 1493, Antigua tire son nom de l’église « Santa Maria la Antigua » de Séville. Récupérée par les Anglais en 1632, et occupée par les français qu’une seule année en 1766, Antigua est une île très britannique.
Nous arrivons à English Harbour au Sud, un ancien arsenal de la Navy. Après le passage entre Barclay Point et Charlotte Point franchi, on se retrouve dans une première zone de mouillage, bordée d’une plage et de bungalows. La première zone de mouillage se rétrécie à nouveau vers une deuxième zone de mouillage. On peut admirer le long des quais de l’arsenal les plus beaux et les plus grands voiliers des Caraïbes. Le port « Nelson’s Dockyard » avait été abandonné en 1895 par la Royal Navy et a été rénové en 1950 par un ancien officier de la marine britannique. Aujourd’hui les bâtiments du port sont tous restaurés et abritent un musée. Lorsqu’on se balade dans les petites rues, on dirait que le port lui-même est un musée, tout est propre et impeccable, l’herbe bien tondue, les fleurs bien taillées. C’est aujourd’hui un des exemples les plus rares d’architecture d’époque aux Petites Antilles, c’est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
A quelques minutes à pied, on arrive dans un plus grand port Falmouth Harbour, dans une vaste baie. Ici, un mélange de plusieurs genres, entre une école de voile et des énormes yachts, le tout dans une ambiance très décontractée, c’est agréable de s’y promener. Le mouillage dans la baie Freeman est lui aussi très agréable, pas de roulis, tout est calme.
Très peu de transport en commun sur cette île, nous louons une voiture pour faire le tour. Le pourtour de l’île est échancré par de nombreuses criques et baies. Direction l’ouest, en allant vers Saint John’s la capitale, on s’arrête par plusieurs petites plages divines. Rendez-vous Bay et Cades Bay, accessible après une petite marche au milieu de la mangrove. La route est sauvage, il n’y a vraiment pas grand monde.
Arrivés à la capitale, la faim se fait sentir. On demande à un passant qu’il nous conseille un petit resto dans le coin, on n’est pas déçus, le spot est très simple mais très sympa.
En sortant de là, on fait un petit tour, à la marina pour commencer, où trônent deux bateaux de croisière immenses, puis en ville, au marché, faire le plein de fruits. Le retour est plus long, on tombe dans les bouchons de la ville, aïe aïe aïe, j’aime de moins en moins trainer en ville…
Le lendemain, petit arrêt sur la plage de Long bay.
On se dirige ensuite vers Devil’s bridge, une petite presqu’île avec des falaises, on a l’impression de marcher sur un paysage lunaire. On termine sur un petit pont de pierre plutôt impressionnant, surtout quand l’eau jaillit par dessous.
Enfin, on ne pouvait pas partir de Antigua sans sentir l’ambiance locale. Le jeudi soir et le dimanche soir, le RDV est donné à Shirley Heights, une colline qui surplombe Freeman’s Bay. On y accède en voiture ou à pied via une petite rando de 1 heure. Deuxième option pour nous, et on ne regrette pas, la vue est splendide. On profite du coucher du soleil avant de rejoindre la soirée, ou se mélangent locaux et touristes devant un concert live qui déchainent tout le monde, sans exception.
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BARBUDA
Cette île, située à 25 miles au nord de Antigua, est très peu fréquentée. Elle avait été donnée au XIXème siècle à la famille Codrington, qui donna son nom à l’unique village de l’île, où est regroupée aujourd’hui toute la population de l’île. Elle est bordée par des coraux et des hauts fonds, elle est plate et peu visible du large, ce qui rend l’approche dangereuse.
Nous sommes restés trois jours au mouillage au sud, et avons pleinement profité du paysage qui se résume depuis notre bateau à une longue plage de sable blanc et à l’immensité de la mer à perte de vue avec un bleu enivrant, qui laisse béant d’admiration. Suivant le soleil et les nuages, les couleurs varient tout au long de la journée, mais il reste captivant et envoutant. Du matin au soir, nous sommes subjugués par cette eau limpide à travers laquelle on voit le sable blanc au fond.
Barbuda c’est vraiment une autre ambiance que Antigua. C’est une île plate et dénudée. Depuis Irma, la tempête qui a tout ravagé en 2017, on sent que cette île peine à se reconstruire.
Il n’y a qu’une seule ville et les maisons paraissent abandonnées, pourtant 1600 habitants sont bel et bien présents et tentent de reconstruire tout ce qui a été emporté.
En cherchant les douanes la veille du départ, un local s’arrête et nous aide à nous repérer, rien n’est indiqué, pas de panneau ni de noms sur les rues, j’ai l’impression d’être tombée sur une île d’un autre monde ou d’un autre temps.
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