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LA PENINSULE IBERIQUE

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ETAPE 2 - FISTERRA

La découverte commence par Fisterra « fin da terra, fin do camiño ». Pour un marin, Fisterra est une étape emblématique, à la sortie du Golf de Gascogne (venant du Pays Basque), elle est difficile d’accès, il y a en général beaucoup de vent qui rend l’approche dangereuse.

Cette fois c’est sous un grand soleil que nous avons la chance de découvrir le fameux Cap Finisterre. Les Romains pensaient que ce lieu représentait le point terrestre le plus occidental, et donc que le monde s’y terminait. C’était le finis terrae, un promontoire rocheux de 600 mètres de long qui s’effondre brutalement dans la mer tout au sud de la Côte de la Mort. C’est vrai que ça dégage une vraie impression de bout du monde. Depuis la mer ou la Terre, depuis bien longtemps, le cap fascine. Pendant des millénaires, les êtres humains ont pensé qu’au-delà, il n’existait qu’un gouffre aqueux dans lequel le soleil s’éteignait toutes les nuits et qui donnait accès à une région ténébreuse peuplée de monstres marins.

La première escale en mer a une saveur particulière, nous sommes heureux de la fêter. Notre 6ème sens nous conduit dans un endroit atypique, qui donne le ton pour ce voyage.

L’Albergue de Paz est une « bibliotaverne » haute en couleurs, façon Alibaba. Les pèlerins, venus des 4 coins du monde ont laissé des souvenirs divers et variés sur les murs et le plafond. L’endroit est chargé de good vibes.

En plus des marins, ce phare est aussi emblématique pour les pèlerins bien sûr, qui selon la tradition, brûlent leurs vêtements au bord de la mer avant de prendre le chemin du retour. Moi j’en ai déjà pas beaucoup dans mon sac, je vais m’abstenir !

En plus des marins, ce phare est aussi emblématique pour les pèlerins bien sûr, qui selon la tradition, brûlent leurs vêtements au bord de la mer avant de prendre le chemin du retour. Moi j’en ai déjà pas beaucoup dans mon sac, je vais m’abstenir !

Une chaussure en bronze trône sur un rocher afin de montrer la souffrance endurée par les pieds des pèlerins,

La borne 0 km !! 

Dernière étape du long chemin de Compostelle, elle est pour nous la première étape ! Evidemment, cela m’a donné envie d’y arriver par les terres la prochaine fois.

Lorsqu’on parle de Finisterre, on pense toujours au cap, mais on ne parle pas de la ville, qui est très charmante ! A commencer par son port dans une petite baie. Les marins s’agitent très tôt le matin, montent dans leur barque pour revenir en fin de matinée et remplir les étals de la halle aux poissons.

La digue protégeant le port est apparemment une promenade très fréquentée à toute heure par les locaux, je les comprends, dans un sens ou un autre, la vue est époustouflante. 

Les rues sont également un joli terrain de jeu, un labyrinthe.

Accès à la galerie de photos de Fisterra

ETAPE 3 - BAIONA

Nouvelle escale imprévue, mais je suis très agréablement surprise de cette ville, homonyme de la mienne, et également cité médiévale. C’est une des villes de Galice les plus visitées. 

C’est à Baiona que toucha au port, en 1493, Martin Alonso Pinzon avec la première caravelle de Christophe Colomb, la Pinta, de retour de l’aventure du nouveau monde. C’est la première chose que l’on voit en arrivant au port.

L’arrivée à bon port de la Pinta est précisément le motif de la fête du 1er mars, la « festa de arribada ».

Au sud des Rías Baixas (un ensemble de rías qui s’étendent entre Fisterra et Baiona), se trouve la péninsule de Monte Boi, connue également sous le nom de Monterreal. La forteresse, du même nom domine la baie et le port.

Les remparts qui l’entourent datent du XI et XVIIe siècles. 3 km de murailles permettent une agréable promenade et offrent de splendides vues sur l’embouchure, sur les îles Cíes, sur le port et sur la ville de Baiona. La forteresse abrite le Parador de Turismo « Conde de Gondomar ». Entourée d’un splendide bois autochtone, elle est un véritable belvédère sur le géant Atlantique.

La vieille Ville, déclarée ensemble d’intérêt historique et artistique en 1993, est formée de ruelles étroites pavées avec des maisons à arcades et des maisonnettes de marins avec des images de la Vierge ou de bateaux sur les façades. 


En haut du mont de A Grova se trouve la Vierge de la Roca, un monument phare construit par Antonio Palacios entre 1910 et 1930. La Vierge de 15m de hauteur est en granit sur les rochers du mont Sanson. Elle porte dans les mains une barque-mirador à la quelle on accède par l’intérieur et d’où on a des vues spectaculaires sur Baiona

On peine à s’entendre avec nos voisins les goélands !

Accès à la galerie de photos de Baiona

ETAPE 4 - PENICHE

Peniche, au Nord de Lisbonne, est un des plus grands ports traditionnels du Portugal, est un spot de surf bien connu des aficionados de glisse surtout la plage de Medão, ou des « supertubos » avec des rouleaux pouvant aller jusqu’à 3 mètres.

On voulait de l’authentique, on est servis. Peniche est une ville assez « brut de décoffrage », pas de fioriture inutile, ici tout tourne autour de la pêche et de ses nombreux restaurants de poissons et de fruits de mer. Avant de se poser en terrasse, nous avons déambulé dans les rues, les azulejos décorent les murs. Une ambiance détendue et conviviale dans la rue, c’est fort agréable. 

Au bord de la mer, le soleil éclaire les maisons colorées accrochées aux falaises. En fin de journée, avec les rayons venant de l’horizon, elles changent de couleur. Les locaux se réunissent pour admirer le coucher de soleil, c’est le rendez-vous à ne pas manquer on dirait.

Une fresque célébrant la fin de la révolution des œillets. Cette révolution également surnommée « le 25 avril » est le nom donné aux évènements d’avril 1974 qui ont entrainé la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933

Le site historique majeur c’est la fortaleza, construite au XVIIè siècle pour protéger le port des pirates et qui a servi de prison politique dans les années 50 et 60. Aujourd’hui elle abrite un musée municipal de Peniche.

Le site touristique le plus visité est le fort de San João Baptista sur l’archipel des Berlengas à 11 km de distance des terres, mais nous n’y sommes pas allés. Nous l’avons aperçu de loin en arrivant.

Passion porte d’entrée. Option bicolore ou multicolore, ambiance bord de mer, sportive, historique ou même rose bonbon, il y en a pour tous les gouts.

Accès à la galerie de photos de Peniche

ETAPE 5 - SINES

Sines, prononcé « Sinch » est une ville au format « brut », comme Peniche, elle est dans son jus. Nous y avions fait une courte expédition pour faire quelques courses. Au centre ville, des travaux de réaménagement sont en cours pour remettre un peu de fraicheur, et franchement ça le mérite. Sur un mur, une porte, un vieux hangar, la ville nous réserve toutefois de jolies surprises.

Le plus de la ville c’est la balade sur le front de mer et la belle vue depuis le promontoire ou trône Vasco de Gama, le navigateur portugais qui a découvert la route maritime vers l’Inde. Certaines traditions et légendes prétendent qu’il est né ici.

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