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11 – Du 18/08 au 29/08 – HONDURAS

18/08/2022 – Etape 30 – Tegucigalpa, capitale du Honduras

Aujourd’hui je pars de Livingston. Ma lancha (barque) est prévue à 5h30 (!) pour Puerto Barrios. 25 minutes nostalgiques, la boule au ventre, pour digérer mon départ avant de mettre le pied à terre et entamer le trajet jusqu’à Tegucigalpa. Je n’ai pas réservé de navettes privées, je choisis les transports locaux, plus authentiques et surtout moins chers !

Un 1er bus m’amène à la frontière, à Corinto. Je passe le premier bureau pour des justificatifs de santé (covid), un deuxième pour la sortie de Guatemala, un troisième pour l’entrée au Honduras, un café puis go ! 

Je reprends un 2ème bus vers Puerto Cortes, toujours sur la côte Caraïbes, puis un 3ème vers San Pedro Sola, qui est une grande ville du Honduras. J’attends 14h30 mon 4ème bus pour aller à la capitale. Le bus arrive avec plus d’une heure de retard, et avec les bouchons, c’est finalement à 21h30 que j’arrive enfin à Tegucigalpa. Sarah et Gabriel viennent me chercher en voiture, quel bonheur de voir des têtes familières ! Je suis trop contente de retrouver Sarah, ma compita du bateau. Cette fois on allait vivre ensemble une aventure terrestre.

Avec Sarah, nous avions rencontré Gabriel et Cédric en Martinique lors d’une de nos escales en bateau. Ils voyagent sous le nom de « Les Globeurs » et eux aussi ont traversé l’Atlantique en voilier et cherchaient à rejoindre l’Amérique Centrale. Gabriel est hondurien-français, et une grande partie de sa famille vit à Tegucigalpa, du coup, il nous a invité à nous retrouver chez lui plus tard dans le voyage pendant quelques jours. Le RDV était acté. Voilà que mi-aout, Sarah est remontée depuis le Nicaragua, moi descendue du Guatemala, et Les Globeurs sont revenus de Utila, une île très connue du Honduras pour ses belles plages et ses spots plongée. Tegucigalpa était assez central pour toute l’équipe.

En arrivant chez Gabriel, on a fait la connaissance de Jonathan, un 3ème globeur qui les a rejoint en route, et Jean-Marc, le frère de Gabriel. Je passe la soirée à papoter avec Sarah, les garçons eux sont partis voir un film, et franchement après une journée de transport, je n’avais pas du tout envie d’aller m’enfermer dans une salle ! Manger des pâtes à la sauce tomate avec Sarah c’était quand même beaucoup plus alléchant… Nous avions beaucoup à nous dire !

25/08/2022 – Dernier jour à Tegucigalpa

Les jours qui ont suivi nos retrouvailles ont été assez calmes. Nous étions tous sur la même longueur d’onde et arrivions tous un peu crevés après diverses et intenses aventures chacun de notre côté. 

Au programme, quelques promenades dans le centre puis dans des villages et montagnes aux alentours, sorties nocturnes, resto et ciné. La ville ne présentant pas grand intérêt, nous avons passé la plupart du temps chez Gabriel, à profiter tous ensemble, comme une vielle bande de potes. Entre temps, trois copines des Globeurs de Utila nous ont aussi rejoint, à neuf dans la maison on faisait une belle équipe.

Il faut dire aussi, que nous étions tous contents d’être dans une maison, c’est hyper reposant. Un vrai lit, une douche, une machine à laver, une plaque pour cuisiner… bref tout le confort qui me parait « normal » à Bayonne, mais qui est un vrai luxe après quelques mois de voyage. Ça permet de revaloriser tout ce que nous avons et nous jugeons pour acquis dans nos sociétés modernes.

Le dimanche 21 nous sommes allées déjeuner chez un oncle de Gabriel avec toutes ses tantes, c’était super de partager un repas en famille. La maison était située dans un joli parc avec une belle vue sur la ville. La promenade digestive était super agréable. Nous avons fait le retour avec Sarah à l’arrière d’un pick-up d’une de ses tantes. Franchement, à ce moment, je me suis demandée « mais comment j’ai atterri là ? » Cette question je me la pose souvent tellement les situations dans lesquelles je me trouve sont improbables, inattendues, incroyables et enrichissantes.

Ma rencontre avec Sarah était déjà improbable. Pour mémoire, c’était grâce à un des américains avec qui j’avais voyagé en catamaran depuis l’île Saint Martin. Il était allé dans le bar dans lequel elle était serveuse et était revenu me voir en me disant qu’il fallait absolument que je la rencontre, que j’allais trop m’entendre avec elle, il avait vu juste ! J’ai voyagé avec elle deux mois en bateau et on vient de se retrouver au Honduras pour continuer un bout de voyage ensemble.

Avec les globeurs nous nous sommes rencontrées sur un ponton au Marin. Ils sont venus nous voir sur notre bateau le Pura Vida pour nous demander s’il y avait de la place (il y en avait pas). On a vite sympathisé, on s’est revu le lendemain et le surlendemain. Le courant est passé de suite, d’où l’envie de se revoir plus tard dans le voyage.

Et voilà je me retrouvais chez Gabriel, à l’arrière d’un pick-up avec Sarah, dans une ville que je ne serais jamais allée voir de moi-même, pourtant j’étais là, et heureuse d’y être !

J’ai profité d’être à la capitale pour réparer mon ordi (disque dur HS), et réaliser les formalités administratives pour prolonger mon visa de un mois. Les visas sont accordés pour 90 jours pour rester dans les 4 pays suivants : Honduras, Nicaragua, San Salvador, Guatemala. Je suis restée plus de temps que prévu dans ces pays et je compte encore rester un peu… j’ai donc jusqu’au 30 septembre pour profiter de l’Amérique Centrale.

Nous avons aussi profité d’être tranquilles dans une maison pour faire une diète, parce que nous avions toutes les deux beaucoup mangé les jours d’avant. A Livingston, je me suis délectée des petits plats de Jabier, résultat, je mangeais tout le temps, bien plus que ce qu’il me fallait.

J’ai testé pour la 1ère fois de ma vie une mono diète, c’est-à-dire, se nourrir d’un seul aliment pendant trois jours. Nous avions choisi l’ananas, délicieux et pas cher ici. Avant ça, il faut faire une « descente alimentaire » pendant trois jours, sortir peu à peu le sucre, le gras, les protéines animales, les féculents, ensuite enchainer avec trois jours de mono-diète, puis ensuite faire une « remontée » en réintégrant peu à peu les aliments. Je peux confirmer que ça fait vraiment du bien ce nettoyage de l’intestin, cela permet de le mettre un peu au repos après 9 mois de voyage et aucune routine alimentaire.

29/08/2022 – Etape 31 – Gracias

Vendredi 26 août, nous sommes parties de Teguz (petit surnom de Tegucigalpa) avec Sarah. La tante de Gabriel nous a déposé à l’arrêt de bus à 7h30 en pick up et heureusement. Avec nos 2 sacs chacune, on n’allait pas passer inaperçues en ville et on avait pas du tout envie de marcher. A l’arrière, cheveux au vent (et dans la pollution des embouteillages) je ne suis pas triste de quitter la ville ! Le bus ne partant qu’à 9h00, nous avons patienté dans la salle d’attente, au milieu des vendeurs ambulants et de la télé à fond. 

Je ne le savais pas encore mais les jours qui allaient suivre étaient dignes d’un vrai Pékin Express. Je me préparais à vivre un super jeu d’aventures, encore cette fois.

Le bus part, je me lance dans le tri des dernières photos et je commence un livre passionnant de Mona Chollet, le temps passe vite, on arrive à 15h00 à Gracias. Moi qui détestais les transports, je réalise que maintenant 6h de bus ça passe crème !

Nous sommes arrivés à Gracias à 15h et y sommes restées deux nuits, au lieu de une prévue initialement.

Je vais détailler ce we à Gracias et Copan, c’était tellement improbable et incroyable que je voudrais m’en souvenir toute ma vie, sans en perdre une miette. Elles sont le parfait exemple de ce que je suis venue chercher dans ce voyage et dépassent même ce que je pouvais imaginer. Il faut le vivre pour croire que c’est possible.

J’hallucine vraiment de la gentillesse des gens et des surprises qu’un voyage nous réserve. Encore une fois, merci l’univers. Si trop de détails pour vous, vous pouvez passer 🙂

Sarah avait écrit la veille à un couchsurfeur de Gracias, Ivan, qui nous a répondu le matin même en nous disant qu’il pouvait se promener avec nous mais qu’il ne pouvait pas nous loger parce qu’il était en train de faire des travaux chez lui. En arrivant à Gracias, on le contacte pour lui dire qu’on était arrivées. A peine avoir décroché, il nous répond « J’arrive », ce qui nous a fortement et agréablement surprises. Sympa le mec ! Il ne pouvait pas nous héberger mais nous étions sures qu’il allait nous aider à trouver un endroit ou dormir le soir même. 

Effectivement, il est arrivé 10 minutes après suivi de Mario, un ami à lui, qui nous prend tous les trois en voiture, on monte sans même savoir où on allait, l’aventure commençait.

Il nous dépose à un hôtel et en 2 temps 3 mouvements, sans que nous ayons eu le temps de dire quoi que ce soit, nos sacs étaient dans une chambre avec deux lits doubles et une salle de bain privée. On retourne voir Mario, un peu gênées, pour lui dire que la chambre était hors budget pour nous, ce à quoi il a répondu qu’il ne fallait pas qu’on se préoccupe, parce qu’il nous payait la nuit. Quoi ? On a bien compris ? Trop content de nous aider, on le remercie chaleureusement. On a vraiment halluciné qu’un ami d’un mec qu’on avait contacté il n’y a même pas 24h nous payait une nuit d’hôtel, sans rien attendre en retour, juste par bienveillance et générosité. Mario est le responsable d’un bar qui était juste en face de l’hôtel et avait un accord avec cet hôtel apparemment, bref, pour nous c’était le luxe !

Après notre installation dans notre chambre 5* (dans notre tête c’était comme si), Ivan nous propose d’aller se balader avec son frère, surnommé Chiqui (il n’était pas bien grand). Avec grand plaisir ! Après 1 bonne semaine en ville, je n’avais qu’une envie, c’était d’aller dans la Nature me ressourcer.

Un petit arrêt à l’épicerie du coin pour acheter quelques bières, puis nous voilà reparties, on ne savait toujours pas où. On prend vite des petits chemins de montagne, le pick-up est obligatoire ici ! Quelle a été ma surprise quand ils ont mis la musique de Joachim Sabina, une des préférées de mon papa, et aussi de Ivan, un guitariste qui joue tous les we à Gracias ou à Copan avec son groupe. Petit moment émotion.

Après 20 minutes de route, je descends et prends une des meilleures claques du voyage. Une vue à couper le souffle. Des vues comme ça qui m’ont à ce point marquée pendant ce voyage, je peux les compter, et elle en fait partie. Tiens ça me donne une idée d’article !

Une petite anecdote rigolote… avant de partir j’avais fait un « tableau de visualisation », dans lequel j’avais mis tout ce que souhaitais pendant mon voyage et quelle a été ma surprise quand je suis arrivée sur ce spot, c’était sur mon tableau ! Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, c’est incroyable la puissance de cet outil.

Bref, on chille avec eux tout l’aprem en haut de notre rocher. Le temps est comme suspendu. Bienvenue au Honduras. En redescendant, des jeunes montent à l’arrière du pick-up, en mode échange de bons procédés, ils redescendent à la ville sans devoir marcher, et ils font du poids pour éviter que ça bouge trop dans la voiture. Trop drôle vraiment.

Le soir, on va faire un petit tour en ville. Ambiance locale et authentique, ici contrairement à Teguz, c’est hyper calme et très safe. Encore une bonne surprise, on tombe sur une répétition de Tuza, la danse locale, sur une des places du village. Les garçons ont aussi une chorégraphie avec les machetes (longs couteaux), c’est assez impressionnant. Ils répètent eux aussi pour un concours, on est invitées à danser avec eux, quel bon moment. Rien que pour nous, ils nous ont fait la démo complète, extraordinaire !

Le lendemain, après une excellente nuit à l’hôtel, nous partons avec Ivan faire une rando dans le parc de Celaque. Ivan étant (aussi) guide, il connaît par cœur les montagnes du coin. Amateur de plantes et d’oiseau (enfin surtout son frère), on a appris plein de choses. Une bonne grimpette avant d’apercevoir la cascade du parc depuis un mirador. Après 3 jours de mono diète d’ananas, j’en ai bien chié (désolée pas d’autres mots qui me viennent) !

 

En redescendant au village, à l’arrière d’un pick-up (ça allait devenir une habitude ce mode de transport), Ivan nous propose d’aller voir des eaux thermales, à 1h de marche, que seuls les locaux connaissent. Oui, non, oui, non … 30 secondes de réflexion, allez OK ! On se laisse porter par les opportunités de la Vie. Par contre, cela impliquait de rester là une nuit de plus. Mais où ? On verrait cela au retour des eaux thermales.

17h00, de retour des bains, on s’arrête visiter le petit village de Villa Verde, voisin de Gracias, et  le fort de San Cristobal de Gracias. 

Après une énorme averse, on a la chance de pouvoir squatter la chambre d’hôtel de la veille pour se doucher (eux aussi trop sympas). Il fallait maintenant trouver ou dormir le soir. On contacte un pote de Gabriel de Teguz pour lui demander si par hasard il connaissait quelqu’un à Gracias qui pouvait nous héberger. Il nous met en contact avec un autre gars qui habite le village d’à coté, qui lui nous met en contact avec Melvin, un habitant de Gracias, et qui accepte de nous loger chez lui, tout ça à 19h. Franchement une belle preuve de générosité et de démerde pour pouvoir nous héberger (le pouvoir de la chaine humaine). Alors, je lis dans les pensées de ma famille, l’option hôtel ou auberge est largement faisable, d’ailleurs on avait un super plan pour une auberge qui venait d’ouvrir vraiment pas cher, mais avec Sarah, on aime voyager comme ça ! au gré des rencontres et des opportunités chez les locaux et en stop ! Toutes les 2 on est en mode Pékin Express.

A 19h00, nous arrivons chez Melvin, il avait une grande maison, et encore une fois nous avions droit à une chambre et salle de bain privatives, le pied. Il nous a invité le soir à aller boire un coup sur la place proche de sa maison, un agréable moment. Melvin est ingénieur industriel et éleveur de vaches !! Il a une ferme ou il va tous les matins avant d’aller bosser de 5h30 à 8h30 pour traitre les vaches et porter le lait à une dame qui en fait du beurre et du fromage.

On lui dit qu’on veut aller avec lui le lendemain, il est d’abord surpris mais content de nous montrer sa ferme. C’est dimanche, on pouvait y aller à 7h00 du matin au lieu de 5h30, ouf ! Sa ferme est magnifique, au bord d’une rivière.

Traire des vaches et nourrir les petits veaux, encore une vraie découverte pour moi. Je suis admirative de cette double vie. Il voudrait petit à petit laisser son boulot d’ingénieur pour être éleveur et faire un resto bio et un peu gastro dans le patio de sa maison. Il adore cuisiner, et il a de jolis projets en perspective. Au retour de la ferme il nous a fait goûter ses pancakes avec du jus maison, un vrai délice.

Ivan est revenu le matin pour nous accompagner au bus. Je ne l’ai pas encore précisé mais Ivan, en plus d’être musicien et guide, il est archer. Il fabrique des arcs et les vend, malheureusement on n’a pas eu le temps de visiter son atelier.

Ivan et Melvin sont 2 superbes âmes, grâce à qui on a vécu 48h merveilleuses à Gracias, je me rends compte que dans le coin il y a plein de choses à découvrir, ça me donne une super image de Honduras et des honduriens, gracias !!

Je pense sincèrement que je n’aurai pas fait le quart de ce qu’ils ont fait pour nous. Belle leçon. Au retour, ça sera mon tour de rendre la pareille à des voyageurs, c’est certain.

28/08/2022 – Étape 32 – Copan Ruinas

Pékin Express, nouvel épisode.

De Gracias on a pris un premier bus jusqu’à un village qui s’appelle « La Entrada », de là, on trouve un stop qui nous a emmené direct à Copan, quelle chance, merci Martin et Tristan. Grâce à eux, on a eu plein d’informations sur les hôtels de la ville et sur comment se rendre au Guatemala après.

On a trouvé un hôtel San Jose à 8€ pour les 2, cette fois, on avait envie de se poser dans un hotel, c’est fatiguant de devoir toujours chercher ou dormir, puis à ce prix, on allait pas se plaindre, bon par contre, c’était un hôtel très… atypique dirons-nous.

Pour donner une idée c’est le genre de motel d’autoroute. Parties communes dégueulasses, des carcasses de frigo, vélo, un peu partout, mais la chambre était propre, les draps aussi. C’est le principal, le reste, ce n’est pas bien grave.
On a utilisé la gazinière qui avait sur le palier, ça nous a bien dépanné, le personnel super sympa, on a partagé deux repas avec eux. Dans le couloir, on trouvait de tout (surtout de la décheterie) mais aussi une gazinière que nous avons utilisée, merci au voisin de palier. Nous avons compris par la suite que c’était un passeur d’immigrants aux Etats Unis, c’est dingue.

L’après-midi, on a visité la ville. Beaucoup plus touristique que Gracias, elle la ville était très chouette. On tombe par hasard sur une répétition d’une cinquantaine de jeunes dans un château, un ancien camp militaire, ils répétaient pour un concours de musique. Le garde avec qui on sympathise nous laisse rentrer et assister aux répétitions. De là, il nous a montré un petit mirador depuis lequel nous avons eu une belle vue de la ville.

Le lendemain matin, nous sommes parties tôt aux ruines de Copan, c’était fabuleux. Ce sont les premières ruines maya que je visitais pendant le voyage. Il y a très peu de tourisme en ce moment, c’était très agréable de profiter de ces endroits sans personne ou presque.

Après 5 heures de visite, on sort du parc, Sarah lève à peine la main, un camion s’arrête en suivant. Je n’avais même pas eu le temps d’ouvrir la bouche pour lui demander ce qu’on faisait. On grimpe à l’arrière du camion qui nous ramène à la ville de Copan. Quelle rigolade.

14h30. On avait envie d’aller aux thermes Lunar Jaguar Spa à Agua Caliente, très connues dans le coin, à 1h de Copan, dans les montagnes, tout près de la frontière avec le Guatemala. On nous avait prévenu qu’il était très difficile de faire du stop pour s’y rendre, Du coup, on hésitait à se lancer le défi. On monte dans le dernier bus qui partait, puis avec Sarah on se regarde, on a eu la même idée. Je lui dis « on descend » !

Après 10 minutes de stop, on trouve un pick up qui nous prend ! La liberté. Derrière on peut admirer le paysage. C’est absolument magnifique. Cerise sur le gâteau, on double le bus qu’on n’a finalement pas pris. Pas rancunier, le chauffeur nous salue. 

Après 40 min de trajet (et donc 40 min d’abdos, de fessiers, et de biceps vu la vitesse à laquelle ils roulent et l’état des routes), ils nous déposent devant l’entrée des thermes. Douche froide après notre excitation du stop, on ne peut pas payer en carte. On n’avait pas assez de cash sur nous.  On tente un virement, ça nous a pris 30 minutes pour tout valider, et enfin on a pu rentrer. Ça valait le coup de batailler… je crois que ce sont les plus jolis thermes que j’ai jamais vu, et en plus, en pleine nature.

Comment on allait rentrer ensuite ? On s’en fichait. On avait eu tellement chaud pendant la visite des ruines, et on a tellement bataille pour entrer qu’on avait eu qu’une hâte, se mettre à l’eau. Vraiment pas inquiètes, l’heure du dernier bus était passée… quand les trois derniers jours se goupillent à merveille, tu veux continuer de surfer sur la chance.

19h00. Il n’y avait qu’un autre groupe dans les thermes. Je vais les voir pour leur demander s’ils rentrent à Copan… et oui !! Ils ont eux aussi un pick up et sont contents de nous ramener. Incroyable ! Le rdv est donné à 20h pour partir des thermes, on avait même encore 1h pour se prélasser… On monte derrière dans le pick up avec Carlos, le fils de 14 ans. Sa famille vit à Madrid et vient rendre visite à leur famille hondurienne presque tous les étés. On a bcp parlé avec lui il était fasciné par notre voyage. Comme toutes les nuits, l’orage éclate on arrive trempées mais heureuses et surtout reconnaissantes. On mange un bout (Tamal pour Sarah, un plat typique à base de maïs, frites pour moi) et au lit. 

La journée Pékin Express nous a crevées. Ces derniers jours ont été intenses mais je suis heureuse d’avoir découvert une autre facette du Honduras. Tant par les paysages que par les rencontres avec les locaux, je suis encore une fois très agréablement surprise.

Voir le (petit) article sur Honduras, dans la partie « Destination », en cliquant ICI

Voir la galerie complète de photos en cliquant ICI

La publication a un commentaire

  1. Cap'tain Phil

    Hâte de connaître la suite, … et les photos, see you Laura

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