30/08/2022 – Étape 33 – Livingston encore !
Sur une belle lancée au Honduras, on se dit qu’on peut aller à Livingston en stop aussi. Challenge accepted. On va à l’entrée de la ville, et on trouve une première voiture qui nous emmène à El Florido, la frontière avec le Guatemala. On arrive à pied aux douanes, deux premiers policiers nous prennent les passeports et nous posent un tas de questions, mais pas celles que je pouvais imaginer… « Es-tu mariée, as-tu un copain, ou il est, ou j’habite, ce que je fais toute seule, si Sarah est ma fiancée »… bref questions vraiment indiscrètes pour des douaniers. Je n’apprécie pas beaucoup, ils le sentent bien « Practicamos solo » comme ils disent ici (on échange juste), ils nous laissent finalement passer après un petit interrogatoire, je quémande mon passeport (qu’il cachait sous son bras), franchement à ce moment, j’étais contente d’être à deux ! On se sent moins vulnérables. Ils étaient au demeurant sympathiques et juste curieux en fait. C’est vrai que dans cette région, deux filles voyageant seules ça ne court pas les rues.
Le passage de la frontière entre le Honduras et Guatemala ne s’est jamais fait aussi rapidement ! Il n’y avait personne, deux coups de tampons, une prise d’empreinte, c’était réglé. Sarah trouve une balance, elle me dit, punaise mon sac pèse 16kg ! Je pose le mien sur la balance, 18kg… C’est vraiment n’importe quoi. Comment faire moins ? Je ne sais pas, j’utilise tout ce qu’il y a dedans. Mon petit sac lui ne fait que 8 kg donc en tout c’est quand même 26kg que je porte !
Un deuxième stop nous dépose à Vido Hondo, un troisième à Chiquimula, ça se goupille super bien. Le quatrième stop est le plus fou de tous les stops que j’ai fait dans ce voyage.
Alejandro, un chauffeur de poids lourd s’arrête, et surprise, il va à Puerto Barrios, notre dernière destination avant de prendre la lancha pour Livingston.
On partage avec lui sa vie et les difficultés qu’il a à joindre les deux bouts. Il travaille beaucoup et ne gagne que 300$ par mois pour subvenir aux besoins de sa famille. Hyper généreux lui aussi, il s’arrête pour nous acheter des noix de coco, et plus tard des bières. Quand on sait qu’il a très peu d’argent, on mesure vraiment sa gentillesse.
En tout, on aura fait six heures en stop, et pas un seul bus. Vraiment quand la magie de voyager en stop opère, on sent vraiment qu’on trouve que ce qu’on venu chercher dans le voyage et même plus.
A Puerto Barrios, deux minutes de stop ont suffi avant de monter dans la voiture de Hugo, il sortait d’un parking direction Puerto Barrios, on lui a sauté dessus. D’entrée il nous conseille sur pleins d’endroits à visiter et de choses à faire dans la région. Il venait de s’acheter une pizza qu’il partage avec nous, surtout avec Sarah, parce que c’était pepperoni, je n’en ai pas profité mais je n’avais pas faim, la coco que nous avais offert Alejandro et une banane que j’avais m’avaient calée. Il s’arrête s’acheter à boire, et nous prend une bouteille d’eau chacune.
16h30, on monte dans la lancha à Puerto Barrios direction Livingtson. Avec Sarah on est en pleine hallucination, voilà encore une journée de folie. Tout s’est parfaitement goupillé. On est tombés sur ses gens adorables et généreux. C’est incroyable.
Je descends de la lancha, mon cœur s’emballe, j’étais de retour à Livingston ! On fait quelques courses et on se rend directement à la rivière Quehueche, rejoindre Jabier qui nous attendait avec le kayuko et le paddle. Trop contente de le revoir, je lui saute dans les bras. On remonte Quehueche avec le paddle, Jabier prends nos sacs dans le kayuko, la journée a été longue et intense une fois de plus, on s’installe dans la cabane puis on profite d’une belle et douce soirée tous les trois « Je me sens bien à la maison » pensais-je.
04/09/2022 – Dernier jour à Livingston
Nous avons passé seulement cinq jours toutes les deux à Livingston mais j’ai pu revoir tous les potes et montrer à Sarah mes endroits préférés. Nous avons aussi bien profité de Vuelbe Mujer, un endroit magique, pour Sarah aussi.
Avant-hier nous avons même pu ramener deux touristes suisses allemandes qui ont profité du tour Vuelbe Mujer, avec l’option déjeuner au bord de la rivière. Enchantées, elles sont restées avec nous pour profiter du tour de nuit, resto, bar et discothèque.
Pour clôturer ce séjour, nous avons eu la chance de tomber sur une démo de musique Garifuna. Une jeune fille fêtait ses 15 ans et ici au Guatemala c’est l’occasion de mettre une belle robe et passer une journée de princesse. Complètement décalé avec l’environnement !
Pour accéder à la galerie de photos de Livingston, cliquer ICI
05/09/2022 – Etape 34 – El Remate pour un volontariat
Réveil à 5h, on monte une dernière fois au mirador pour voir le lever du soleil et profiter de cet endroit magique. Un bon petit déjeuner, un café, puis Jabier nous ramène à Quehueche avec nos gros sacs. La destination du jour était El Remate, au nord-est du pays. Avec Sarah, on reprenait du service !
On commence par prendre la lancha pour aller à Rio Dulce. Par ce chemin, on a la chance de passer par un canyon et traverser le lac de Rio Dulce, une très belle balade. Au loin, on aperçoit les voiliers au mouillage, avec Sarah ça nous rend nostalgique de suite. Sarah a très envie de repartir en voilier en France l’année prochaine (entre mars et juin) en passant par les îles du Nord, Cuba, Jamaique, République Dominicaine, Bahamas… elle en rêve.
Une fois arrivée à Rio Dulce, on enchaine trois différents stops jusqu’à Sante Elena, juste à côté de Flores. Le premier derrière un pick-up classique, le deuxième aussi, au milieu de grosses poutres de bois, et nous terminons tout confort, dans une voiture toute neuve, avec Pablo, en déplacement professionnel depuis Guatemala City. Encore une fois, nous avons eu beaucoup de chance et tout s’est super bien passé.
A Santa Elena, Pablo, me prête son téléphone et attend avec moi que je retrouve Walter, dit Pulga, le responsable de la finca. Sarah, elle, reste à Flores deux jours pour visiter, elle me rejoindra à la finca dans la semaine.
En plus d’être paysan et travailler dans sa finca, Walter est garde forestier et doit se rendre un ou deux jours par semaine à Santa Elena aux bureaux.
Il avait terminé sa journée, on pouvait partir directement. On prend le bus jusqu’à El Remate, à 15 minutes, de l’autre côté du lac de Peten Itza. A l’arrivée à la finca, je rencontre Simon et Katia, deux autres volontaires suisses allemands arrivés plus tôt dans la journée. Il n’y a pas d’électricité ici, ne connaissant pas les lieux et étant crevée, je pars au lit. Contente de savoir que j’allais me réveiller dans un nouvel environnement le lendemain.
Je vais rester quelques jours ici, je ne sais pas combien, pour faire un deuxième volontariat, pour participer à la reforestation de le forêt maya, planter des arbres et des légumes.
16/09/2022 – Tout se passe super bien à la finca Che’el (qui veut dire arc en ciel en maya).
Je remercie une nouvelle fois la vie de m’avoir donné la chance de venir ici, rencontrer la famille de Rigoberto et Walter son fils. Paysans, ils aiment leur terre, mayas, ils aiment leur culture, passionnés, ils ont à cœur de transmettre leurs connaissances à tous les volontaires qui viennent les aider dans leurs projets. Leur principal enjeu, éduquer les enfants pour préserver la forêt maya et planter des arbres. (2000 arbres environ sur ces 2 dernières années).
Je ne vois pas les journées passer : aide à la construction d’une école pour les enfants du coin, qui ne savent ni lire ni écrire, peinture des pierres de leur temple maya et jardin médicinal, construction de cabanes en bois pour les volontaires (dans lequel on apprend à vivre humblement et avec joie sans eau potable ni électricité), reforestation de la forêt maya, plantation d’arbres, plantation de légumes et de fruits pour nourrir la famille, collecte et vente de leurs œufs (200 poules) et je ne parle même pas des cours de cuisine maya, d’utilisation de la machette, de comment faire un feu, comment se soigner avec les plantes…
Vivre au sein de leur famille est une vraie bénédiction, ils sont plus que généreux et hyper bienveillants. Curieux du monde extérieur ils aiment échanger et passer de belles soirées autour du feu. Moi je préfère quand Walter nous raconte l’histoire et les légendes maya, c’est plus que passionnant et je bois ses paroles.
Plus qu’un volontariat, pour moi c’est une thérapie. J’en reparlerai d’ici peu !
25/09/2022 – Je prolonge !
Décision de rester une petite semaine de plus à la finca. Je m’étais dit que je resterai que dix jours ici et finalement cela fait maintenant trois semaines que je suis là, et je vais même rester une semaine de plus. J’ai abandonné l’idée d’aller à Semuc Champey, apparemment magnifique mais très touristique et de repartir à Antigua pour monter le volcan Acatenango et voir l’éruption du volcan El Fuego, qui est aussi un incontournable (je n’avais pas pu le faire quand j’étais à Antigua, suite à une nuit chaotique malade). Il aurait fallu se dépêcher pour tout caser avant le 1er octobre, date à laquelle se terminait mon visa, et tout organiser aux petits oignons pour que ça passe… En fait, je me trouve des excuses, je n’ai tout simplement pas envie de partir, j’ai trop envie de profiter encore ici, et je m’écoute. Je ne veux pas courir et cocher des cases « ça c’est fait », ce n’est pas du tout ce que je recherche pendant ce voyage.
Pendant ce mois, en plus de continuer à apprendre sur les arbres et les légumes locaux et m’investir pour la reforestation, j’ai vu et vécu des choses incroyables. Une balade à cheval pour aller voir un lac avec Gueche, un neveu de la famille, un tour en moto avec Emanuel, un des jeunes copains, pour suivre un défilé le jour de la fête nationale avec toute sa bande (de 19 ans !), des soirées entières à parler de la culture maya au bord du feu avec Pulga ou avec Rigoberto sur la richesse de notre monde … Je suis aussi allée visiter les ruines de Tikal avec Sarah, qui est venue depuis Flores me rendre visite 2 jours à la finca.
Article sur la civilisation et ruines maya en cours
La chose la plus dingue de toutes, c’est certainement le trek que j’ai fait avec Yann, un autre volontaire de la finca, pendant 5 jours. Nous sommes partis de El Zotz (au nord-ouest du lac de Peten Itza) et avons rejoint Tikal (au nord-est du lac de Peten Itza) sur un sentier de 60 km en pleine jungle. C’était une expérience IN-CRO-YA-BLE, une des meilleures de ce voyage sans aucun doute. Ça vaut un article à part entière… à lire ICI.
Aujourd’hui, nous allons visiter Flores avec Yann, la ville la plus connue de la région de Petén, elle se trouve sur une petite île au milieu du lac de Petén Itza. D’un coup de lancha, on accède à San Miguel, un petit village juste en face de Flores, au nord du lac, qui est resté typique et authentique. Nous avons passé une excellente journée, sous une chaleur écrasante.
La galerie complète de photos de la région de Flores et San Miguel, accessible en cliquant ICI
Au retour, on trouve très facilement un stop avec Yann, ils allaient en pick up se baigner au lac de El Remate, la chance ! On monte à l’arrière, trop contents d’avoir si vite trouvé. Dans un élan d’excitation, je change de position, le vent s’engouffre sous ma casquette pourtant bien serrée, la décolle de ma tête, elle s’envole.
Après quelques longues secondes d’hésitation (je me demande encore pourquoi), je demande au chauffeur de s’arrêter, ce qu’il a fait dès qu’il a pu, quelques km plus loin.
Je traverse la route, je commence à faire du stop dans l’autre sens, une minute plus tard une moto me prend en stop, j explique la situation au chauffeur et trop sympa, il m’aide à retrouver ma casquette. Elle était encore en plein milieu de la route. Merci amigo.
Casquette dans le sac cette fois, Je retraverse la route, cinq minutes plus tard, une fille s’arrête en moto et me prend en stop, elle aussi va à El Remate, cest la 1ère fois qu’une fille me prenait, la classe. Elle me dit
« Tu étais au défilé des lanternes ? » (En parlant du 21ème anniversaire), « oui » lui répondis-je, « c’est moi qui t’ai fait la tresse au bord de la route ! » « Oh mais oui ! Jacqueline (ce n’est pas une blague), je t’avais pas reconnue ! »
Elle rentrait de son entraînement de foot. A El Remate, il n’y a pas beaucoup de gringas, on est vite repérées !
Elle avait une conduite douce et maîtrisée ce qui m’a permis d’apprécier pleinement la route. Les vallées de Petén sont magnifiques. Montagneuses, verdoyantes, riches, avec des vaches, des brebis, des chevaux, je profite un max.
Voilà le bon moment vécu suite à la perte de ma casquette. Ça paraît rien et insignifiant, mais moi je me régale de ces petits moments. J’en aurai vécu des choses avec cette casquette, je pense très souvent à la team SHE qui me l’a offerte.
29/09/2022 – Derniers jours à El Remate
Lundi au champ, comme tous les matins. Pas de surprises, il faut aller retourner la terre. Avec cette chaleur, c’est vraiment pas le plus drôle mais à force de voir le champ se transformer petit à petit, ça motive. Le travail paye, les arbres commencent à bien pousser.
L’après-midi, je motive Yann et Michael, le nouveau volontaire américain de 19 ans tout juste arrivé la veille, pour aller au Cerro Cahui, juste au bord du lac à El Remate. C’est une petite rando de 3 heures dans la forêt pour se rendre à un mirador, avec une vue sur le lac de Petén Itza et le village de El Remate. Ça valait le coup, la vue était magnifique. Par contre, avec ces 2 grands dadets, on a plié la rando en 2 heures j’étais en nage, presque en train de courir derrière eux.
Une chose est sûre, je sors physiquement en forme après ce mois ici. Entre le travail du champ et les randos, je sens mon corps, et ça fait du bien.
Pas grand monde à la finca lundi soir, Pulga passe par là, c’est encore l’occasion de discuter avec lui autour du feu et apprendre sur leur vie et la culture petenera (de Peten). J’adore.
Forte de mon expérience du trek de El Zotz, je me lance le défi d’aller voir les ruines de Yaxha toute seule le lendemain, ce qui veut dire, faire du stop, marcher 11km pour rejoindre le campement, m’installer et faire mon feu toute seule. C’est la 1ère fois de ma vie que je me sens capable de faire un truc comme ça seule, c’est dans ce genre de situation que je vois combien ce voyage m’apporte. Je suis bien plus dégourdie ! J’en parle à la finca, et Sergio, le petit frère de Pulga, semble super intéressé, il ne les connait pas. « Tu veux venir ? » je lui demande, « Oui » me dit-il sans hésiter et il rajoute « On y va en moto si tu veux ! » « Allez OK ! »
Mardi midi, après avoir travaillé au champ, on part chargés comme des mules sur la moto, on a pu se rendre directement au campement des ruines, au pied de notre « rancho » (cabane), quelle chance ! On a passé l’après-midi à visiter les ruines pour finir en haut de la fameuse « pyramide 216 », d’où on peut admirer un magnifique coucher de soleil sur le lac de Yaxha.
En rentrant, on croise les gardes forestiers avec qui je m’entretiens un moment, ils sont vraiment très accueillants. Quand on leur dit qu’on doit aller faire notre feu pour manger, ils nous proposent d’aller chez eux, les braises sont encore chaudes, ce qu’on accepte avec grand plaisir, c’était facile une heure de gagnée pour manger. Leur base est minimaliste mais à la fois il y a tout ce qu’il faut, je me surprends à m’y sentir comme à la maison. Entre la finca et les autres bases que je connais maintenant, je suis vite à mon aise, ces endroits me semblent maintenant familiers.
Ma sortie aventure seule sera tombée à l’eau, pas de stop, pas de marche, sauf dans les ruines, pas de bois à aller chercher ni de feu à démarrer, toutefois j’aurais passé une excellente journée avec Sergio, je ne regrette pas du tout ! Il m’a raconté quelques histoires de la famille, ce qui m’a permis de mieux comprendre et connaître les uns et les autres, et j’ai aussi eu droit aux histoires de la finca avec tous les volontaires, quelle rigolade. Cette finca en a vu passer des vertes et des pas mûres ! J’ai aussi pu découvrir comment la jeunesse de Peten (sur)vit et quelles sont leurs us et coutumes, un vrai moment d’échange, tout en dégustant notre avocat, nos pâtes à la sauce tomate et les tortillas que nous ont donné les gardes forestiers, soirée vraiment super sympa.
Apres une bonne nuit, on va à la cuisine des gardes forestiers pour leur prendre de l’eau chaude pour un petit café, ils étaient déjà partis, on a pu prendre notre petit déjeuner tranquillement en attendant que la pluie s’arrête, en vain. On est arrivés trempés à la finca mais c’était chouette. Rouler en moto dans une si belle région, c’est encore sentir cette bonne sensation de liberté, on se sent vivants, ça nous a rendu heureux. Il n’y a pas de mauvais temps, juste des mauvais habits, puis il fait tellement chaud, qu’être mouillé n’est pas un problème ici, tu sèches vite !
Article sur la civilisation et ruines maya en cours
En arrivant à la finca, je lance quelques invitations pour le soir, tout le monde est dispo pour une petite soirée de despedida. Il a plu toute la journée finalement, c’était déjà triste ce départ alors avec ce temps, faire son sac c’est déprimant ! Quelques courses, et je me lance dans un feu. Mince, plus de bois, et tout est trempé, allez je me motive, machette à la main, sous la pluie, je pars couper mon bois. Je lance difficilement le feu, et contre toutes attentes, après une heure à batailler, couverte de cendres, j’ai commencé à cuisiner.
Un mois à cuisiner au feu de bois, c’est une première satisfaction d’être autonome maintenant, j’aurais au moins appris ça ici. Trois heures après, avec un feu capricieux à cause du taux d’humidité et de mon bois mouillé, je finis quand même mon ragout/ratatouille/piperade, deuxième satisfaction de la journée.
Les amis de Sergio ont animé la soirée avec du raggaeton, pas au gout de l’abuelo, qui a préféré le petit concert donné par les trois volontaires « chapines » (on surnomme ainsi les guatémaltèques et surtout les habitants la capitale).
Ravie de ma soirée, je vais me coucher dans le hamac, pour ma dernière nuit. J’écoute la pluie tomber sur le toit que nous avions réparé quelques jours auparavant. Le lac au loin, les éclairs sur la forêt, j’écoute la pluie tomber et je m’endors paisiblement, je repense à tout ce que j’ai vécu ici, je remercie l’univers une fois de plus, c’était un mois extraordinaire, mais il est temps de partir, je le sens.
Galerie complète de photos de Peten, accessible en cliquant ICI