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14 – Du 18/11/2022 au 26/01/2023 – INDE – Etat du TAMIL NADU

Je monte dans l’avion à Paris, je fais vite connaissance avec mes voisins. A ma gauche, Akriti, indienne de Mumbai qui vient de finir ses études en école de commerce, à ma droite, un anglais qui voyage depuis 15 ans. 7044 km de vol. Je rajoute 4h30 à ma montre.

Repas piquant et avec cannelle. Ca va être dur de manger s’ils mettent de la cannelle partout… Puis c’est plein de plastique et de sachets, je déteste ça. J’ai réussi à dormir 2 heures à peine… je stresse un peu je crois d’arriver dans un nouveau pays. A Delhi, je fais une escale avant de repartir à Chennai. Le stress part petit à petit…

A Chennai, un taxi m’attend pour rejoindre Auroville, à 3 heures de route au Sud. Franchement j’apprécie vraiment. C’est un énorme bazar pour sortir de l’aéroport, il n’y a pas de règle sur la route, les bus, les motos et les voitures font leur propre règle, ça klaxonne tout le temps, franchement j’hallucine ! Avec mes 2 heures de sommeil, je me demande si je suis en train de rêver ou pas…

23/11/2022 – Etape 46 – Auroville

Les quatre premiers jours, je suis restée avec Francine et Jean-Paul, les responsables de l’association en France, « Les enfants de Pondypatch ». Je les avais rencontrés l’année dernière avant de commencer mon voyage, grâce à mon grand-père, qui les connaissait et qui avait connaissance de leurs projets en Inde. L’association créée par Francine et Jean-Paul il y a maintenant 26 ans parrainent des écoles du soir et des enfants dans des villages entre Auroville et Pondichéry.

Plus d’informations sur le volontariat effectué au sein de l’association Pondypatch, cliquez ICI

A peine arrivée et j’en prends plein les yeux. Aujourd’hui on a eu un joli cadeau, les enfants des écoles ont organisé un spectacle de danses indiennes traditionnelles pour remercier l’association pondypatch. Ils ne parlent pas anglais, mais la danse, langage universel, nous a permis de passer un moment fort et très poignant. Merci pour ce cadeau, qui me rappelle pour quoi on se bat. Je ne peux que saluer le travail de cette association, grâce à laquelle ils peuvent aller à l’école et étudier. Du tourisme dans ces conditions, tourné vers les autres, oui oui et oui. Je me sens à ma place.

27/11/2023 – 10 jours que je suis arrivée, je m’en remets à peine ! La différence de culture entre le dernier pays visité en Amérique Centrale, le Mexique et la ville ou je suis actuellement, Aruroville, est un grand grand-écart ! Ce qui me déroute le plus, sans hésitation, la langue ! C’est la première fois que je suis dans un pays dont je ne connais pas la langue. Même si j’apprends à parler le tamoul, cela ne me servira pas longtemps, ici chaque état a sa langue. Entres les états, ils communiquent en anglais, mais tous ne savent pas le parler, encore moins dans les zones rurales.

Je suis donc arrivée le vendredi soir à l’aéroport de Chennai, un taxi m’attendait pour aller à Auroville, à 3h plus au sud. Auroville est un endroit très particulier, que je prendrai le temps de bien décrire.

En deux mots, c’est une « ville expérimentale » créée à partir de rien en 1968 par Mirra Alfassa, une française surnommée « Mère » par les Aurovilliens. Elle était la compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Selon ses termes, Mère voulait créer « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». Bon, autant vous dire que c’est loin d’être gagné, mais vivre ici est une expérience intéressante, surtout si on a de l’argent d’avance. Ici, ni les terrains, ni les maisons n’appartient aux habitants, mais à la ville, car « Aruroville n’appartient à personne », premier point de la charte établie par Mère.

Le symbole de la ville est son temple, le Matrimandir, qui ressemble à une immense balle de golf dorée, construit au milieu d’une « galaxie spirale ».

Pour accéder à l’article complet de Auroville, cliquez ICI.

Depuis le 23 novembre, je vis seule au sein de la famille qui s’occupe de l’association et des enfants. C’est une belle immersion dans une famille indienne, une vraie découverte et un vrai dépaysement.

PONDICHERY

C’est la première ville indienne que je visite. Couleurs, odeurs, bruit, certains sont dérangés, moi j’adore. C’est vivant, intense et à la fois prenant, fascinant et enveloppant.

Pondy est une ancienne colonie française, située au sud-est de l’Inde. Son passé français se retrouve bien dans la « ville blanche » avec les rues bordées d’arbres, les villas coloniales couleur moutarde, les noms des rues.

Pondy n’est pas une ville touristique, elle est surtout connue pour sa dimension spirituelle, avec l’ashram de Sri Aurobindo, le concepteur de Auroville et le grand temple de Arulmigu Manakula.

La promenade au bord de l’eau longe le golf du Bengale. Une grande statue de Gandhi trône devant la place de l’indépendance de l’Inde.

Le marché est immense. Je préfère me balader dans les allées de vendeurs de fleurs que ceux de poisson ! Des guirlandes de fleurs sont créés et vendus toute la journée dans les marchés et les rues. Pour mettre dans les cheveux ou décorer les temples et les maisons, elles sont superbes.

Pour plus de photos sur Pondichéry, allez dans la galerie, ou cliquez directement ICI

18/12/2022 – Dimanche matin – 37 ans en Inde !

Un bon petit déjeuner, un café, mon ordi, un de mes moments préférés. Je suis dans une cabane, perchée à 3 mètres, entourée de plantes et de fleurs, le vent souffle régulièrement dans les arbres, le mouvement des branches et des feuilles entraine un doux bruit et fait sonner les carillons, les mantras en fond me bercent et m’inspirent.

Ce matin, je suis remplie de gratitude, j’ai passé une journée d’anniversaire hors du commun. Je viens de fêter 37 ans en Inde et je suis heureuse de ce cadeau que je me suis fait. Une journée remplie de surprises, d’attentions, entourée de belles âmes.

Une soirée indienne, organisée par la famille chez qui je loge a couronné le tout. Suguna m’habille avec un Sari, sa fille Tejal me fait un bindi entre les yeux et m’attache des fleurs dans les cheveux, comme le veut la tradition. Mon amie Jayasri a préparé 6 plats différents pour l’occasion. Assis par terre, nous les dégustons sur des feuilles de bananiers. Outre les bienfaits pour la santé que cela nous apporte, manger à même le sol nous ancre et nous connecte à la Terre. Une nouvelle perspective s’offre à nous, humbles et reconnaissants envers la vie et les autres.

L’année dernière j’étais sur un bateau à la Rochelle, c’était déjà incroyable. J’en ai fait du chemin, géographiquement d’abord mais aussi spirituellement.

01/01/2023 – Bonne année

2022 – Quelle année. Merci.

Est ce qu’un jour j’arriverai à mettre des mots sur tout ce que que j’ai vu, écouté, goûté, senti, ressenti, découvert, reçu, transmis, appris, vibré… Tous mes sens en éveil, c’est surtout le 6ème que j’ai réactivé cette année.

Chaque jour a été un cadeau. Il ne s’est pas passé un seul jour sans qu’un de mes sens ait été titillé.

Meilleur souvenir ? Difficile à dire tant il y en a, mais une belle découverte aura été la traversée de l’atlantique à la voile. Mais par dessus tout, c’est l’aventure humaine, la rencontre de toutes ces belles personnes dont le chemin a croisé le mien. Chacune d’elles y a déposé une nouvelle pierre, dont chacune a une valeur inestimable.

Le pire souvenir ? Indépendant du voyage. Mais avec le recul, ça m’a aussi aidé à avancer sur mon chemin, et je remercie l’univers pour ça aussi.

Chaque épreuve fait partie de notre apprentissage, pour une raison ou une autre. Accepter, pardonner, avancer.

 

2023 – A qui le tour ?

Je vous souhaite à tous de réaliser vos rêves. De vous écouter, de faire ce qu’il vous plaît, ce qui vous donne de l’énergie. Plus que jamais on a besoin de vibrer haut, tous ensemble, pour envoyer de la lumière, des ondes de paix et d’amour.

Je vous souhaite de pouvoir vous écouter chaque jour un peu plus, de prendre soin de vous, de votre jardin intérieur et de votre corps. C’est la navette qu’à choisi votre âme pour voyager et expérimenter sur cette Terre, planète magnifique, épatante et pleine de surprises, dont il est urgent de prendre soin aussi.

Restons solidaires, de nos proches bien sûr mais aussi de tous nos frères et toutes nos sœurs partout dans le monde.

J’ai fêté le 1er de l’an avec la famille de Suhasini, une des professeurs bénévoles d’une école du soir, qui est maintenant une amie. Nous étions avec les enfants de son école, nous avons fait des jeux, dansé dans la rue autour d’un feu de joie.

A 2h du matin, nous avons fait un gigantesque Kolam devant chez elle, c’est aussi la tradition. Avec ses 3 sœurs, nous avons mis plus de 2 heures pour le faire. Au petit matin, j’ai découvert tous les kolams qu’il y avait dans la rue qui menait au temple, c’était magnifique.

Du 02/01/2023 au 15/01/2023 – Etape 47 – Tiruvanamalai et Gingee

Le 2 janvier, je suis allée à Tiruvanamalai, localement appelée « Tiru », une ville à 2 heures de Auroville. Tiru est le berceau du Shivaïsme, une branche de l’hindouisme, qui vénère le dieu Shiva, un des 3 grands dieux de cette religion. Tiru est parfois surnommée le petit Rishikesh de l’Inde du sud. Il y règne une ambiance pieuse, mêlant la ferveur du dévot de Shiva, et le silence de celui qui médite.

Tiru rassemble de nombreux ashram dont le célèbre ashram de Sri Ramana Maharshi. Ses enseignements basés sur la question « Qui suis-je ? » inspirent des millions de disciples aujourd’hui, qui viennent se recueillir sur la tombe de leur Maître pour recevoir sa bénédiction. 

« Pourquoi tu es venue à Tiru » me demande Antonia, dans la queue de l’ashram en attendant de manger. Je lui réponds que je ne savais pas vraiment pourquoi, ma petite voie m’avait dit de m’arrêter ici. « Cherche pas, c’est la montagne qui t’a appelée, c’est qu’elle voulait que tu viennes ici, crois moi, sinon tu ne serais pas ici ». Des frissons parcourent mon corps, elle doit dire vrai. 

Antonia me parlait de la montagne sacrée d’Arunachala, qui s’élève à 814 mètres au-dessus de la ville. Une rando pour voir le lever du soleil hier m’a enchantée, j’ai bien senti l’énergie de cette montagne en méditant dans son temple et ses caves. Elle est censée apporter la paix et protéger tous ceux qui s’en approchent. Les nuits de pleine lune, les pèlerins effectuent (normalement pieds nus) le tour de cette montagne sacrée pour se purifier (environ 13km), avant de se rendre au temple d’Arunachaleshwara. Dédié à Shiva, le temple couvre une surface de 10 hectares, on le voit bien depuis la colline.

J’ai mis le réveil tôt pour voir le lever de soleil depuis la colline.

Vasantha, un des membres de la famille chez qui je vis, et ses 2 fillles, Tejal et Sameera m’ont fait la surprise et ont proposé de venir avec moi en voiture à Tiru, quelle chance. A mi-chemin, nous avons fait un arrêt à Gingee.

Gingee est un site hors des entiers battus, pas du tout touristique. Des temples et une forteresse énorme peuvent se visiter, après avoir fait un petit effort sur 600 marches ! Ça vaut le détour !

Pour plus de photos sur Tiruvanamalai et Gingee, allez dans la galerie, ou cliquez directement ICI

Du 04/01/2023 au 15/01/2023 – Retraite Vipassana

10 jours de méditation VIPASSANA, une technique de méditation initialement enseignée par le Bouddha. Cette technique utilise un outil très simple : l’observation de la respiration et de ses sensations corporelles. Le corps et l’esprit étant liés, observer ses sensations revient à observer son esprit. Le but est de purifier en profondeur son esprit et supprimer toutes nos souffrances et atteindre la paix et le bonheur.

Je ne suis pas près d’avoir une illumination mais cette technique est très puissante et on ressent très vite des effets très positifs, j’ai adoré cette expérience. Pendant ces 10 jours, aucune distraction, aucune ! Pas de téléphone, pas de livre, pas de musique, pas de sport, nada ! C’est silence absolu. Au réfectoire, on mange même face à un mur… Ca peut paraitre rude, mais ça fait du bien, même si à la fin, j’étais contente que ça se termine. Dernier détail, c’est gratuit, pour que tout le monde puisse y avoir accès, aucune discrimination.

Vous voulez en savoir plus ? Cliquez ICI pour lire l’article et les réponses aux questions que j’ai eues.

Du 15/01/2023 au 17/01/2023 – Etape 48 – Retour Auroville

Après la retraite je suis repartie à Auroville, chez ma famille, je suis arrivée en plein Pongal.  Pongal marque le début de la nouvelle année et d’un nouveau cycle.

C’est drôle comme tout s’aligne, ma retraite de méditation se termine durant ce festival et je reprends ma route le 4ème jour du festival. Un nouveau cycle commence pour moi aussi !

Pour en savoir plus sur le festival de Pongal et voir les photos, lire l’article « Destination/Tamil Nadu », ou cliquez directement ICI

Du 18/01/2023 au 23/01/2023 – Etape 49 – Kodaikanal, Vattakanal et environs

Mardi soir je suis partie avec mon pote Vivek en aventures. J’avais passé plusieurs semaines avec lui à la boulangerie ou j’étais à Auroville, il y fait un volontariat depuis plusieurs mois maintenant, c’était aussi mon voisin de palier. Son rêve est d’ouvrir une boulangerie au Népal. C‘est grâce à lui que j’ai bien connu Auroville. Avant le nouvel an, on avait décidé de partir en vacances ensemble à Kodaikanal, dans les montagnes du district du Dingidul.

Nous avons pris un bus couchette, c’est la première fois que j’allais dans ce genre de bus, ce sont de vrais lits ! On est vraiment en position allongée, c’est chouette.

Nous sommes arrivés à Kodaikanal au petit matin après 10h de bus, et avons pris un bon petit déjeuner bien typique, thé chaï et varaï, des beignets de lentilles. Nous avons fait un petit tour de la ville. Elle m’a fait penser à San Jose del Pacifico, dans l’Etat de Oaxaca au Mexique, exactement le même genre de ville de montagne. Un grand soleil se levait petit à petit et éclairaient les versants des montagnes, magnifique. 

Nous avons réservé une chambre dans un hôtel à Vattakanal un peu plus haut dans les montagnes. Après le déj, une petite ballade aux premières cascades et au bord de la rivière, sous un beau soleil, était fort agréable.

Le lendemain, nous étions motivés pour marcher, mais c’est finalement en stop que nous avons parcouru les environs. Nous avons fait une première halte à l’observatoire du soleil, c’était la première fois que j’observais le soleil en direct. Puis après nous sommes allés au « Moir Point », à la « Pine Forest », aux « Guna Caves », voir un arbre de 500 ans dont les racines sont hors sol, puis au « Pillars Rocks », ou j’ai gouté à une grande spécialité indienne, la « bread omelet », du pain de mie dans une omelette ! Nous avons terminé notre parcours au lac de Kodaikanal avant de remonter à Vattakanal.

Il y a tellement peu d’étrangers ici, que je ne suis pas passée inaperçue ! J’ai dû faire une vingtaine de selfies je pense !

Le jour d’après, nous avons marché, et beaucoup ! Histoire de compenser la veille en stop… Une descente de 1h (800 mètres de dénivelé) pour atteindre le village de Vellakali, un village isolé caféier sur un chemin très caillouteux a été une petite épreuve, mais rien comparé à la montée pour le retour ! Je me suis fait doubler par des locaux, en tong, qui portaient un énorme sac sur la tête. Ce n’est pas tout de méditer et travailler son esprit, il ne faut pas oublier le corps aussi ! Les paysages étaient époustouflants, cette petite rando valait vraiment la peine. En chemin, nous avons vu le fameux « nez du dauphin ».

Le dimanche, Vivek est parti, je suis restée au village de Vattakanal pour écrire un peu et rattraper mon retard sur mon journal de bord !

Pour plus de photos sur Kodaikanal, Vattakanal et les environs, allez dans la galerie, ou cliquez directemement ICI

Du 23/01/2023 au 26/01/2023 – Centre de méditation ZEN

Sandeep, un ami rencontré à Auroville m’avait parlé du centre de Bodhi Zendo, à 30 minutes de Kodaikanal. Un centre dans lequel on pouvait pratiquer et expérimenter la méditation Zen. Lui-même y allait très régulièrement et m’avait fortement conseillé d’y aller si je pouvais. Ayant eu une réponse favorable de leur part, j’ai annulé mes projets tourismes dans le Kerala.

Je suis restée que 3 jours dans ce centre mais j’ai beaucoup apprécié. L’endroit est magnifique, super calme, au milieu des montagnes au-dessus du village de Perumalmalai. Les jardins sont superbes, très bien entretenus et il y un énorme potager. Les méditants sont très sympas, l’ambiance est excellente et très bienveillante. La nourriture est à tomber, c’est un délice. Tout est fait sur place principalement avec les fruits et légumes du potager.

Côté spirituel, c’est plus relax qu’une retraite Vipassana. Il n’y a pas de sessions en cours, donc on suit le programme quotidien classique, à savoir 2h30 de méditation par jour (6 sessions de 25 minutes), on effectue 1h30 de « seva » (travaux d’intérêt généraux désintéressés de profit personnel), j’ai eu droit au balai dans les escaliers et les couloirs, puis il y a quelques créneaux de silence pendant la journée, et le soir. Lorsqu’il y a des sessions officielles de 3 ou 5 jours, il y a 5h de méditation par jour et des enseignements donnés par le maitre Zen du centre. Moi je me suis contentée de lire des livres de la bibliothèque pour comprendre ce que se cache derrière le mot ZEN.

Zazen, la méditation assise, est la pratique grâce à laquelle le Bouddha s’est éveillé il y a 2600 ans. L’attention est portée sur sa posture, sa respiration (libre, lente et profonde) et sur l’apparition-disparition des pensées.  La pratique du zen consiste à s’asseoir sans but si ce n’est celui de clarifier son esprit, le ramener dans son corps pour s’unifier et créer une stabilité dans la vie quotidienne.

On apprend à se connaître soi-même et à s’harmoniser avec la véritable nature de notre existence. Une grande liberté intérieure se manifeste… La nature de notre existence… c’est là que j’ai commencé à me perdre.

« La forme contient le vide, le vide contient la forme. La forme est vide, le vide est forme ». Là j’étais définitivement perdue ! Quand j’ai demandé au maître ZEN du centre d’éclairer ma lanterne j’ai eu une réponse tout aussi énigmatique… j’ai encore un long et fastidieux chemin pour comprendre le concept de vacuité. La notion du vide-plein est très relative, c’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein… rien ne s’oppose, tout se complète.

L’objectif ? Déconstruire mes projections dans la réalité.

Quelle réalité ? Chacun avec ses croyances, vie dans sa réalité. Nous vivons dans le monde que nous nous créons, avec les références que nous nous sommes créées. Nous nous accrochons à notre point de vue, à notre manière de voir les choses. Pour chaque chose ou phénomène il y une absence de réalité propre.

Ouais bon… ce n’est pas pour demain l’illumination.

Dans la vie de tous les jours, le Zen c’est être pleinement concentré sur ce que l’on est en train de faire, et se limiter à cette activité, pour exprimer sa pleine nature. Pas faire 1000 choses à la fois quoi, ma spécialité…

La publication a un commentaire

  1. Aline

    Effectivement, c’est un changement radical à tout point de vue ! Mais l’intelligence c’est aussi l’adaptation, la tolérance et l’ouverture aux autres, alors je ne me fais pas de soucis sur ta capacité à profiter de ce nouvel environnement. Encore une fois, bravo ma chérie ! Je t’aime fort, gros bisous, Maman

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