15/02/2023 – Étape 57 – Katmandou
Je suis arrivée à l’école de yoga, Nepal Yoga Academy, qui est à 40 minutes de Katmandou à l’est. Il est prévu que j’y reste jusqu’au 11 mars pour faire une formation de 200 heures, avec 100 heures de théorie et philosophie de yoga et 100 heures de pratique grosso modo. Avec cette formation, il est possible d’être professeur de yoga, mais pour l’instant c’est pas dans les tuyaux !
(Photo à droite : cérémonie d’ouverture)
26/02/2023 – Visite Bakhtapur
Deuxième dimanche off, j’ai bien envie d’aller explorer. Alicia, Sandeep, de l’école, avec Kiara, une allemande qui a fait une mini retraite à l’école les 2 derniers jours, allons prendre le bus à Telkot, à 20 minutes de marche de l’école. Un bus local et folklorique ! Il était bondé, nous étions tous serrés comme des sardines, je ne tenais même pas debout, le toit était trop bas. Un papi, un peu olé olé m’a prise par le bras et m’a assise sur ses genoux. Quelle rigolade.
Ancienne ville royale, BHAKTAPUR est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. A 13km de Katmandou, cette ville est célèbre pour son architecture et son caractère médiéval.
On a eu la chance d’être guidés par Sandeep, qui habite là. On sest baladés sous un beau soleil de temple en temple, il nous a aussi goûté fait goûté les spécialités, comme le yaourt, et la brochette de patate.
C’est la première ville que je visite au Népal, j’adore l’ambiance et les scènes de vie, tout autant que ses nombreux temples qui nous permettent de voir la ville avec un peu de hauteur.
Entre temps, Rick, un américain, qui était aussi à l’école avec nous nous a rejoint, on a fini la visite avec un excellent resto et avons dû attendre là que la tempête de grême passe, mais en bonne compagnie, on peut attendre le temps qu’il faut !
Pour plus de photos de la ville de Bhaktapur, allez dans la galérie, ou accédez directement en cliquant ICI
06/03/2023 – Holi Festival
Aujourd’hui est un grand jour, c’est Holi. La fête des couleurs et de l’amour ! Cette fête religieuse hindoue marque le début du printemps.
Nous avons commencé par fêter Holi au centre. Le Guru (= maître) avait préparé un plateau de poudres avec différentes couleurs.
D’abord à l’académie de yoga puis à Katmandou avec les copains, j’ai presque eu l’impression d’être aux fêtes de Bayonne, mais dans une version multicolore.
Une poche de pigments de couleurs en main, on en dépose (avec plus ou moins de délicatesse) sur les visages « Happy Holi » !
Chaque couleur a une signification bien précise : Le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.
C’est dans un océan d’amour rempli de népalais et d’étrangers que j’ai pris un grand bain, mais ce jour là c’était comme une grande famille internationale, dans une atmosphère de gaieté et d’unité.
10/03/2023 – Aujourd’hui c’est le dernier jour de la formation. Nous avons eu deux jours d’examen, durant lesquels nous avons dû enseigner les exercices de respiration, les postures, guider une méditation, chanter les mantras, réciter les noms en sanskrit (ancien indien).
Il ne reste plus qu’à célébrer ça ! On a rdv à 6h45 pour aller au temple à Telkot, 30 minutes de marche pour rejoindre le temple, depuis lequel on a une belle vue sur la vallée de Katmandou.
Nous avons fait 108 salutations au soleil, la fraicheur matinale s’est vite dissipée ! En Hatha yoga, une salutation au soleil est un enchainement de 12 postures, toujours les mêmes, dans un ordre bien précis. Donc vous pouvez faire le compte … 1296 postures !!
Au retour à l’école nous nous sommes changé, le guru nous a délivré notre diplôme et nous a donné une magnifique cérémonie autour d’un mini temple improvisé.
Dernier déjeuner tous ensemble, sous un beau soleil. Contents d’avoir terminé les exams, mais tristounets de tous nous quitter.
13/03/2023 – Etape 58 – Pokhara
A l’école, un soir, pendant le diner, Karl et Mélissa nous ont dit « On va faire le trek autour des Annapurnas après l’école, si ça vous dit, vous pouvez vous joindre à nous ! ».
J’avais aussi l’intention d’y aller, ce trek me faisait rêver, je n’avais encore rien planifié et je ne savais pas trop quand y aller, avec qui, comment … donc ma réponse a été spontanée et enjouée OUI ! Je n’étais pas la seule, Alicia, Isabelle et Adélaïde ont aussi répondu présentes, youpi !
C’était un bel exemple qu’il ne faut jamais trop planifier les choses, les occasions se créent d’elles-mêmes, et celle-ci était trop belle. J’étais ravie de continue le voyage avec cette bande.
Nous n’avons pas trainé, sitôt la cérémonie à l’école terminée, nous avons pris un bus de nuit pour rejoindre l’autre grande ville du Népal, Pokhara.
Samedi matin, nous avons déposé les sacs à l’auberge et nous avons filé directement au Vegan Way, en passant par le lac. Depuis le temps que Mélissa nous en parlait, enfin on allait pouvoir déguster leurs bons petits plats. On y passe la journée, ça fait du bien d’être relax. Petite anecdote sympa, il y a un mini parc d’attractions disneyland en ville !
Hier, nous sommes allés faire nos permis pour le trek au bureau de tourisme, puis nous sommes allés faire du shopping, fallait s’équiper. Crampons, bâtons, gants, sous-couche technique, location de sac de couchage et de manteau… et barres de céréales.
Aujourd’hui, nous affinons les détails du trajet avec Sandeep qui est venu nous voir avant de partir, et parlons un peu sécurité.
Que faire si l’un d’entre nous se blesse ou a le mal de l’altitude ? Qui a quoi comme assurance ? Quels sont les numéros d’urgence… ? Bref, on ne s’est pas attardés mais il fallait quand même en parler.
Un achat de dernière minute, mais presque le plus important, des nouvelles chaussures de marche. Les miennes sont trouées, pour marcher dans la neige c’est pas le top. Un peu risqué d’acheter des nouvelles chaussures la veille du départ sans les essayer mais là c’était plus que nécessaire…
Je suis partie le 14 avril, pour faire le circuit des Annapurnas. J’ai tenu un journal de bord pendant ces 14 jours de marche. Il est disponible dans la partie « Destination » ou directement en cliquant ICI. J’ai aussi mis une tonne de photos dans la galerie, accessible en cliquant ICI.
28/03/2023 – Retour à Pokhara
Après une matinée très relax à l’auberge, et à peine remise de mes émotions, j’ai rejoins Isabell à la boulangerie française. On a acheté 4 sandwiches et des crêpes pour aller faire de la barque sur le lac avec Karl et Mélissa.
Le soir, le dernier tous ensemble, sommes allés manger dans un très chouette resto, le CALM, comme à la maison. Il fallait absolument gouter le volcano cake (un coulant chocolat) dont Mélissa raffolait. Nous avons passé une excellente soirée, les serveurs nous ont régalé, et la musique était très sympa.
Pour de photos de Pokhara, disponibles dans la galerie ou en cliquant ICI
Demain, chacun reprend sa route.
Karl et Mélissa restent quelques jours de plus avant de prendre l’avion vers le Costa Rica, Isabelle part en Inde, Alicia reste à Pokhara. Quant à moi, comme pensé paendant le trek, je repars avec Adélaïde et Rick à l’académie de yoga pendant 5 jours.
12/04/2023 – Katmandou – Etape 60
Deux semaines que je suis revenue du côté de Katmandou et il s’en ai passé des choses ! Rapide petit feedback. Je suis arrivée le 29 mars à l’académie. J’ai repris la pratique quotidienne d’exercices de respiration et de yoga, ça m’a fait un bien fou, puis l’environnement est vraiment propice à la tranquillité de l’esprit et du corps.
Je fais la connaissance avec le nouveau groupe en formation, tous adorables, il y a une très bonne ambiance. Je retrouve Vivek, le prof de yoga, je suis enchantée de prendre des cours avec lui, je le trouve très bon. Je vais aussi boire le thé chez Bashanti, une des cuisinières, avec Adélaïde. Depuis chez elle, on voit l’académie et la vallée, sympa la vue
Nous avons aussi profité pour visiter le village de Changu à deux heures de marche. Le temple a été démoli pendant le tremblement de terre de 2015 et il est encore en reconstruction.
Lundi 3 avril, je suis partie à pied de l’académie, une moto s’est arrêtée et m’a proposé de m’emmener à la station de bus. C’était le même mec qui m’avait déjà pris à l’aller, trop drôle, quelle coïncidence.
Pranika, une des népalaises de ma formation, avec qui j’avais eu un coup de foudre amical m’avait invitée à passer quelques jours chez elle après la formation et de visiter Katmandou ensemble, mais je partais faire le trek, je lui ai donc promis de revenir après, ce que j’ai fait. Je vis avec elle depuis lundi dernier, et je passe des jours merveilleux.
La ville est polluée, très polluée, la gestion des déchets est inexistante, les routes sont chaotiques, si on peut appeler ça des routes. Il y a des travaux partout, tout le temps. Le trafic c’est du grand n’importe quoi, les voies sont rarement dessinées, les feux fonctionnent rarement, les policiers sifflent pour réguler le trafic au croisement des grands axes, ils paraissent bien calmes au milieu de ce bazar. J’ai loué une petite moto, et je traverse la ville du nord et sud et d’est en ouest, pour aller visiter la ville, les alentours et retrouver les copains.
Il y a un tas de motos et de scooters qui se faufilent entre les voitures, les bus, les camions, les tuk-tuk, les tracteurs, les charrettes, par la droite, par la gauche, ça n’en finit pas de me surprendre, tout est permis. Parfois ils sont 3 voire 4 sur le scoot, ou chargés comme des mules, les enfants devant, derrière ou coincés entre les 2 parents, seul le chauffeur doit porter un casque.
La nuit pas de lumière sur les routes, il s’agit de bien regarder devant, entre trous et passants qui croisent n’importe où, c’est déjà sport de jour mais de nuit, ça relève de la chance aussi je dois dire.
Quand on roule, on nage dans la poussière, la poudre népalaise comme l’appelle Pranika, mais paradoxalement pas de gens stressés et énervés au volant ou en moto, tu ne sais pas comment mais tout glisse, tous se croisent sans heurts, pas d’engueulades derrière les queues de poisson ou les arrêts intempestifs. Il faut juste apprendre à se faufiler là-dedans. Roulez en ville me donne l’impression d’être dans un jeu vidéo, ça m’éclate.
Voilà ce que j’applique, et ça marche : Regarder devant toujours. Se méfier des chiens, des passants, des trous. Ne pas chercher des règles de priorité. Pour tourner, mettre le bras plutôt que le cligno. La plus importante de toutes est : ne pas hésiter. Foncer.
Je commence à me repérer dans le labyrinthe du quartier de Thamel, le quartier plus animé et touristique de la ville. Pranika m’amène dans les endroits les plus cool, avec ses amis. J’ai l’impression d’être avec ma colloc, avec mon groupe de potes. Les habitants sont adorables, je sympathise avec les marchands. J’ai mes habitudes et je salue des potes que je croise, je me sens presque comme une locale, je l’aime cette ville.
Il y a deux jours je me suis fait la parfaite journée de touristes. J’ai commencé par le jardin des rêves, un havre de paix au milieu de cette jungle, continué par le fameux quartier de Durbar Square, là où sont rassemblés tous les temples les plus anciens et plus impressionnants de la ville. Enfin, je suis montée au temple en haut de la colline de Swayanbhu, autrement appelé le temple des singes, pour admirer le coucher de soleil. Katmandou a aussi quelques atouts en poche.
Plus de photos de Katmandou dans la galerie ou en cliquant ICI
Le 13 avril, selon le calendrier népalais Bikram Sambat, on rentre en l’an 2080. Les jours précédents le nouvel an, appelé Bisket Jatra, de nombreuses animations sont organisées dans plusieurs régions, mais surtout à Bhaktapur, à 15km de Katmandou.
Extrait du site Trekdreamnepal.com :
L’un des événements les plus passionnants est la lutte acharnée entre les quartiers bas et supérieurs de la ville. Vous verrez un énorme char surmonté d’une statue du dieu Bhairava ou Bhairab transporté par des centaines de fidèles au Khalla Tole. C’est là que se déroule la bataille de chars. La collision de chars représentant des divinités masculines et féminines, Bhairab et Bhadrakali, symbolise la consommation rituelle et la fertilité.
Image du site trekdreamnepal.com
Image du site trekdreamnepal.com
21/04/2023 – C’est fini Katmandou… pour cette fois ! Parce qu’ici aussi je reviendrai !
Ces derniers jours je suis partie en vadrouille en moto avec mon ami Sandeep. Pas de programme prévu à l’avance, tout au feeling, improviser et voyager en suivant ses intuitions !
La première nuit, le 13 avril, nous sommes allés à Nagarkot au nord-est de Katmandou. Nous avons atterri par hasard dans un hôtel super sympa, caché au milieu des collines. Contrairement à l’hôtel dans lequel nous nous sommes arrêtés en premier, celui-ci était vide ! Nous étions les seuls clients. Ce soir-là c’était le réveillon de la nouvelle année. Au Népal, le 14 janvier est le premier jour de l’année 2080. Nous avons mangé avec les propriétaires et cuisiniers de l’hôtel, on a dansé, et discuté tous ensemble jusqu’à 2 heures du matin au tour d’un joli feu, une très jolie rencontre. Je resterai amie avec eux c’est sûr, je repartirai les voir dès que je le pourrai.
Nous avons commencé la nouvelle année avec une méditation et du yoga, au lever du soleil.
Après un bon petit déjeuner avec les proprios (qui nous ont offert la soirée de la veille) et de grosses embrassades, nous avons repris la route, dans les vallées, vers l’est. L’objectif était de rejoindre « The last Resort », pour sauter à l’élastique le lendemain !
Le long de la route, aucun endroit ne nous avait encore attirés pour rester dormir. Nous avons repéré un village perché sur la montagne, nous nous arrêtons faire une pause de l’autre côté du pont. Cinq minutes après que nous nous soyons assis, une petite fille de 7 ans peut-être, accompagnée de deux ses copains est venue nous parler. Sandeep lui a demandé où elle habitait et s’il y avait de la place pour dormir au village avec elle. Elle est partie en suivant en courant, enchantée d’avoir une mission, nous trouver ou manger et dormir le soir même. Contre toutes attentes, elle est revenue 20 minutes après, avec un timide sourire qui cachait une grande joie. Elle nous a annoncé qu’on pouvait dormir chez elle. Ses parents tiennent un tout petit magasin de première nécessité et un petit bouiboui. Nous les rencontrons, et en effet, nous sommes bel et bien invités chez eux. Ils nous préparent un succulent repas et nous offre une chambre… avec un lit !
Tous les enfants du village nous entourent, tous très curieux d’avoir ce genre de visite. Il n’y pas du tout de tourisme dans cette zone. J’ai eu droit à un échange de cultures divin avec eux. Nirjala, elle ne nous a pas quittés de le soirée. Le lendemain matin, elle et ses amis nous attendaient devant la porte. En partant, elle m’a rendu le bisou que je lui ai fait, simple mais fort.
Cette opportunité qui m’a été donnée de vivre une soirée avec cette famille, partager un excellent diner et dormir sous leur toit avec eux. J’ai pu échanger aussi avec eux grâce à Sandeep qui faisait la traduction au fur et à mesure. Ce genre d’expérience ne peut arriver que si on laisse place à l’imprévu.
Bon et après cette nouvelle riche rencontre, on a finalement pu sauter à l’élastique !! C’était ma première fois, et c’était incroyable, une super sensation. « The last resort », c’est le 11ème plus haut au monde, avec 160 mètres. A côté de Pokhara, se trouve le 2ème plus haut, mais c’était déjà bien assez pour cette fois.
Après une petite sieste le long de la rivière, nous avons repris la route vers Katmandou. C’était un bien joli périple.
Les derniers jours je me suis un peu reposée, j’ai planifié la suite du voyage, continué mes va-et-vient en ville avec ma petite moto, profité de Pranika et Sandeep, je suis sortie avec leurs amis, découvert encore de nouveaux endroits dans les fameux quartiers de Thamel et Boudhanat, autour de la stupa, une des plus grandes d’Asie. Cet important centre de pèlerinage bouddhiste fût construit en 600 par un roi tibétain. Une foule de pèlerins népalais mais aussi tibétains s’y retrouve pour accomplir la kora (circumambulation rituelle) et faire tourner les moulins à prières renfermant les paroles sacrées « Om Mane Padme Um ».
Enfin, j’ai eu la chance de découvrir encore une nouvelle activité, dans les bois à 30 min de Katmandou, la slackline, mais cette fois, à plusieurs mètres de hauteur ! Une pratique qui s’apparente au funambulisme, mais qui utilise une sangle et l’absence de balancier, ce qui permet de faire quelques figures également.
Je ne remercierai jamais assez Pranika et Sandeep de m’avoir fait rencontrer de fabuleuses personnes, et fait découvrir toutes ces choses. Loin des sentiers battus, j’ai eu droit à vivre au Népal, comme une locale et découvrir de magnifiques endroits
22/04/2023 – Etape 61 – Lumbini
Après une première tentative ratée la veille, j’arrive enfin à « m’arracher » de Katmandou. Je prends le bus à 7 heures du matin, pour arriver le soir même à 20h à Lumbini, un peu avant la frontière avec l’Inde. Même si c’est tard, le gardien du monastère m’accueille, me donne de la farine mélangée avec de l’eau chaude en guide de repas puis me guide vers mon lit dans un dortoir, ou je serai la seule pendant les 2 nuits. Minimaliste et sommaire, mais j’apprécie la moustiquaire et le ventilateur, il faut chaud punaise.
Le lendemain, je n’ai pas entendu mon alarme, 5h50, le gardien me sort de mon lit. « Breakfast !». J’enfile un pantalon, puis je descends petit déjeuner. Je n’ai pas du tout faim, mais alors pas du tout. J4ai la crève et je suis crevée. J’arrive à avaler quelques grains de riz avec 3 morceaux de choufleur, puis je repars au lit… jusqu’à 11h30 « LUNCH ! » La cloche sonne. Quelques grains de riz de plus…. Il fait trop chaud dehors puis la crève me recloue au lit, jusqu’à 15h.
J’arrive enfin à me motiver pour aller visiter ce lieu sacré bouddhiste. La Reine Maya Devi y a donné naissance au prince Siddharta Gautama, devenu le Bouddha en 623 av JC. Les pèlerins viennent visiter l’endroit exact où est né Bouddha et la piscine sacrée ou se serait baignée la Reine juste avant d’accoucher et l’arbre sacré qu’elle a saisi pour soulager ses douleurs.
J’ai ensuite suivi le long canal qui traverse le parc de Lumbini, allant de la flamme éternelle jusqu’à la Stupa de la paix. Dans le parc, de magnifiques temples de tous les pays du monde se succèdent les uns aux autres. 18h30 « DINNER ! » Un peu plus faim cette fois, le chou-fleur est vraiment très bon.
Le lundi 24 je repars en stop, sur une mobylette qui a eu du mal à redémarrer avec moi derrière et mes 2 sacs en plus, mais qui tout doucement m’a déposée à la station de bus. Deux bus plus tard, j’arrive à la frontière, je fais mes papiers pour mon visa. Les tuktuk te harcèlent pour faire le kilomètre qui sépare les 2 postes de frontière soit disant c’est long et dangereux. Je me suis fait avoir à l’aller, pas au retour merci.
Un autre bus m’amène à Gorakhpur la première grande ville ou je reprends un nouveau bus puis enfin un cinquième bus pour enfin arriver à ma première destination indienne, Haridwar.