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EL DIA DE LOS MUERTOS

El dia de los muertos, une des fêtes les plus gaies du monde !

Le 2 novembre, un jour spécial, au cours duquel sont mis à l’honneur les défunts. Les familles rendent hommage aux âmes perdues avec allégresse et gratitude.

Ne pas confondre avec le jour de la toussaint le 1er novembre, qui est une fête catholique. Ce sont les colons espagnols, au XVè siècle, qui ont regroupé ces deux fêtes pour convertir les peuples pré-hispaniques au christianisme. Avant la conquête, les morts étaient célébrés en août, durant un mois. Les crânes étaient conservés par les familles comme des trophées. Ils les exhibaient durant les rituels comme des symboles de mort et de renaissance.

Les cérémonies étaient présidées par la déesse Mictecacíhuatl, connue comme la « Dame de la Mort ». Actuellement elle est représentée par La Catrina, un personnage inventé par José Guadalupe Posada, un squelette d’une femme bourgeoise orné d’un chapeau fleuri.

Depuis 2003, El Día de los muertos est classé par l’Unesco dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

« Le plus grand soin est apporté à tous les aspects des préparatifs car dans l’imaginaire populaire, un mort peut attirer la prospérité (par exemple, une bonne récolte de maïs) ou le malheur (maladie, accident, difficultés financières etc.) sur sa famille selon le sérieux avec lequel les rituels sont accomplis », détaille l’Unesco.

Selon la croyance, les enfants reviennent le 1er novembre et les adultes le 2 novembre. Soit au cimetière, soit dans les maisons, de magnifiques autels sont dressés pour les défunts. Les photos de ces derniers sont entourées de fleurs et d’offrandes, tabac, fruits, spécialités mexicaines, ou alors de jouets, dessins et sucreries pour les enfants. On peut aussi trouver des objets représentant le métier ou la passion de l’être cher.

Toutefois, rien n’est laissé au hasard, et chaque élément a son importance. Les friandises ont la forme de « calaveritas », des petits crânes, conçues en sucre ou chocolat, elles représentent les défunts. Le « papel picado », les guirlandes colorées symbolisent l’union entre la vie et la mort, les encensoirs éloignent les mauvais esprits, les soucoupes de sel purifient l’âme, l’eau pour étancher la soif des âmes et renforcer leur retour,  la croix de chaux représente la terre et les points cardinaux, le ciel et l’infra-monde (royaume des morts), les fleurs et bougies guident les âmes jusqu’aux offrandes.

Les fleurs sont généralement blanches pour les enfants, oranges pour guider les esprits et mauves pour représenter le deuil.





Lors des célébrations, on déguste le « pan de muerto », le pain des morts.

En ville, c’est la grande fête ! Les vitrines, balcons et fenêtres sont décorés. De jour comme de nuit, les rues sont animées, défilés, musique, spectacles…

Il n’y a pas qu’au Mexique que la fête des morts est joyeuse. En Chine, les habitants célèbrent leurs morts en avril en laissant des offrandes sur les tombes, en Sicile, les enfants entrent dans les catacombes pour toucher les squelettes et ainsi garder le lien avec les ancêtres, ou encore à Haiti, avec des rituels pour fêter les esprits des morts…

Je suis contente de vivre cette fête ici, j’avoue que le dessin animé de Coco m’avait donné envie de connaitre tout ça. Cette approche rend l’acceptation des morts plus douce et plus « vivante ». On en profite pour manger et boire ce que le défunt aime, on les invite à danser et festoyer avec la famille. Ils sont bel et bien là, avec nous, et tant qu’on ne les oublie pas, et qu’on parle d’eux, ils resteront d’une certaine manière en vie, dans nos cœurs. 

Plus de photos de la fête des morts, dans la galerie, en cliquant ICI

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