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HONDURAS (Tegucigalpa, Gracias et Copan)

Le journal de bord au Honduras, accessible en cliquant ICI était déjà pas mal fourni en infos et photos, donc par manque de temps, et parce que j’ai d’autres prio « ahorita », je ne vais pas m’attarder trop par ici.

Je suis restée une semaine à la capitale, Tegucigalpa, et quelques jours au nord-est du pays, avant de repartir au Guatemala. A Gracias d’abord, dans la région de Lempira, une très jolie surprise! A Copan ensuite, dans la région du même nom, une deuxième belle surprise. J’ai beaucoup aimé ces deux villages et ils m’ont donné envie de revenir plus tard. J’ai eu surtout la chance de rencontrer des locaux géniaux avec qui j’ai pu partager leur passion et des moments de vie exceptionnels.

Le Honduras est en général boudé des touristes, certainement à cause de l’insécurité, de la corruption, j’ai pas gratté l’histoire du pays j’avoue. La capitale est « craignos », je pense que c’est la seule ville ou je n’ai pas aimé me balader seule, mais le peu que j’azi vu hors capitale m’a fait aimé le pays et ses habitants. Les îles de la Bahia, Utila et Roatan, au nord sont très connues pour faire de la plongée (et la fête!). Enfin, les ruines maya de Copan attirent pas mal de touristes, en aout c’était très calme, j’ai eu de la chance.

TEGUCIGALPA

Tegucigalpa, la capitale du Honduras depuis 1880, est la deuxième plus grande ville d’Amérique Centrale de par sa population (presque 1,5 millions). « Taguz-galpa » signifie en nahuatl « colline d’argent ». C’est la 4ème capitale que je traverse ou visite (après Managua, San Salvador, Guatemala City). D’une manière générale je n’ai pas beaucoup apprécié ces capitales, beaucoup trop de monde à mon goût, de pollution, de bruit… Ici à Teguz (diminutif de Tegucigalpa), impossible de se promener seule sans se faire importuner tous les 3 mètres, c’est vraiment pénible.

La lutte des femmes pour la dépénalisation de la pillule anti-conceptive d’urgence (la PAE Pastilla Anticonceptiva de Emergencia) a attiré mon attention, les affiches étant omniprésentes. Le Honduras a gravé dans le marbre l’interdiction  totale de l’IVG et du mariage homosexuel.

Sur les murs, les injustices et l’impunité que connaît chaque jour ce pays sont mises en avant, disparitions mystérieuses, violation des droits des femmes, manque de liberté d’expression, non inclusion des personnes LGTBIQ+…

Il y a du chemin à faire…

Depuis 1997, une statue du Christ haute de 32 mètres trône au dessus de la ville de Teguz. Depuis la colline « El Picacho », on a une superbe vue panoramique sur la ville.

GRACIAS

Dans la région de Lempira, au nord-est du pays, la ville de Gracias est une petite ville coloniale super charmante. La ville est très colorée, très animée et très safe, pas comme à la capitale !

Le fort de San Cristobal, à 800 mètres, est un bon endroit pour voir la ville, au milieu des arbres!

Grâce à Ivan (que j’ai rencontré avec Sarah via l’application couchsurfing), j’ai pu découvrir une magnifique vue de la vallée. C’est un de ses spots favoris. Avec son frère et Sarah, nous y sommes allés pour un coucher de soleil. 

Le lendemain, visite du parc Celaque, à 20 minutes de Gracias. La montagne Celaque est le point culminant du pays avec 2849m d’altitude. Plusieurs treks peuvent être réalisés et sur plusieurs jours. Le plus courant est celui pour atteindre le Cerro de las Minas au sommet. Pour ma part, j’ai fait une belle rando de trois heures pour voir la cascade.

COPAN

C’est dans la région de Copan que je passe deux autres jours. Le premier à visiter le centre ville, ce village est assez touristique, il est un point de départ pour aller visiter les ruines et passer une journée dans des thermes (ce qui est aussi possible à Gracias).

A copan, nous avons pris le temps de déambuler dans les rues et apprécier la gentillesse et la bienveillance des habitants.

Une belle surprise nous attendait depuis l’ancienne base militaire, qui aujourd’hui est un musée maya. Une troupe de jeunes répétaient pour la fête nationale. Instruments et déplacements, des heures et des heures d’entrainement. Etant en hauteur, on pouvait aussi apprécier de jolies vues sur la ville depuis une des tours, que le gardien nous a ouvert pour l’occasion.

A l’entrée de la ville du même nom, un trésor de la civilisation maya, les ruines de Copan, anciennes cités mayas les mieux conservées.

Accueillies par des Guatemayos (aras rouges emblématiques du pays), nous avons passé quelques heures, presque seules, dans le parc.

Le site est occupé dès -12000 av JC, se développe surtout entre 400 et 900 ap JC, et atteint son apogée à partir des années 800. On estime que cette cité comptait alors 20000 habitants. 

Comme l’ensemble du monde maya, Copan va être progressivement abandonnée à la fin du Xè siècle. Il faudra attendre 1570 que les espagnols découvrent cette cité et 1839 que les premiers archéologues commencent à s’y intéresser. 

Copan est inscrite sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco depuis 1980.

La galerie complète de photos de Honduras (Tegucigalpa, Gracias et Copan et ses ruines) est disponible en cliquant ICI.

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